| | MADEMOISELLE NINETEEN 12/06/2012 L'INTERNATIONAL (Paris) : compte rendu | |
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GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: MADEMOISELLE NINETEEN 12/06/2012 L'INTERNATIONAL (Paris) : compte rendu Dim 20 Mai - 18:47 | |
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Dernière édition par GUIBERT FRANCOIS le Dim 24 Juin - 16:52, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: MADEMOISELLE NINETEEN 12/06/2012 L'INTERNATIONAL (Paris) : compte rendu Ven 1 Juin - 22:51 | |
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| | | GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: MADEMOISELLE NINETEEN 12/06/2012 L'INTERNATIONAL (Paris) : compte rendu Lun 11 Juin - 21:34 | |
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| | | GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: MADEMOISELLE NINETEEN 12/06/2012 L'INTERNATIONAL (Paris) : compte rendu Dim 24 Juin - 16:41 | |
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© Pascal Schyns
• Page spéciale
« Compte rendu détaillé du premier concert parisien de MADEMOISELLE NINETEEN le 12 juin 2012 à L'INTERNATIONAL »
(avec photos, scan de la set list manuscrite, liens divers)
sur ce lien (à copier-coller) : http://lachanteusemariefrance.fr.gd/MADEMOISELLE-NINETEEN-le-12-juin-2012-a-L-h-INTERNATIONAL--k1-Paris-k2--.-.htm
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© Marc Wathieu
MADEMOISELLE NINETEEN Mardi 12 juin 2012 à L’International (Paris) :
Juliette Wathieu donne ce soir sa toute première prestation parisienne sous le nom de Mademoiselle Nineteen. Cette jeune miss poppy belge du label Freaksville Record était déjà montée sur les planches d’une salle à Paris, mais en mode quasi-incognito : en tant que choriste de Phantom Featuring Lio le 26 septembre 2009 aux Trois Baudets.
Son album, “Mademoiselle Nineteen” (2012), est d’ores et déjà un chef-d’oeuvre de la pop’n’roll francophone. Il est du même haut niveau que les albums de Lio (“Pop Model”, “Amour toujours”, “Can can”, “Des fleurs pour un caméléon”, etc.), Lina From Paris (“Dans cinq minutes, j’suis prête !”, “Redevenir modeste”) ou Marie France (“39° de fièvre”, “Phantom Featuring Marie France”, “Kiss”). Et si Mademoiselle Nineteen venait de l’Angleterre ou de l’Amérique, elle figurerait en couv’ de tous les magazines branchés (mais creux et superficiels) de France et de Belgique.
Réalisé sous la houlette de Jacques Duvall (qui signe la quasi-totalité des textes) et du compositeur Benjamin Schoos, le disque est parfait, lumineux, évident. Il est produit à la fois avec flamboyance (mention spéciale aux arrangements de cordes de Gimmi Pace) et simplicité, tout en sonnant ultra vivant.
Du coup, avant le concert, une interrogation : Mademoiselle Nineteen arrivera-t-elle à restituer sur scène ces mêmes sensations ressenties à chaque écoute du CD ? Interprète depuis deux ans en sessions studio (pour la préparation de son album), elle se produit en tant que chanteuse lead en concert depuis le 21 mars 2012, date du concert Freaksville Record au Botanique/La Rotonde à Bruxelles (1). Il s’agit là de sa première tournée : Fallais, Bruxelles, Liège, Spa, Verviers, etc.
Avec ses musiciens, elle entre en scène à 21h15 (le concert se terminera à 21h50). Elle chantera neuf des dix titres du CD et démarre par “Juillet brillait”. Dès ce premier morceau, Mademoiselle Nineteen sert de tout son coeur et avec enthousiasme les magnifiques textes de Jacques Duvall. Sa voix est d’une jolie justesse (dans le sens “chanter juste”) impeccable, aussi bien sentie que sur les versions studio. Cela sera comme ça pour toutes les chansons. Il n’y aura pas sur scène les légers échos/reverb’, mixés de façon parfaite, avec soin, “ni trop ni pas assez”, qu’on entend sur le disque.
Pour le deuxième titre, “Je marche sur des pétales de roses”, elle invite Marc Desse afin de reproduire en live leur duo figurant sur l’album. Cette ballade est sensiblement différente des autres chansons : plus douce, plus langoureuse et vaporeuse. Ce soir, soutenu par le groupe freaksvillien au son et à l’assise tout-confort, Marc se laisse porter vocalement. Il apporte une intéressante touche vocale masculine à ce titre aux paroles poétiques.
« Je vous présente mes supers musiciens : Jérôme Danthinne à la batterie, Sabino Orsini à la guitare acoustique, Jampur Fraize à la guitare électrique, et Calo Marotta à la basse. »
Musicalement, le groupe interprète avec brio tous ces titres magiques : “Quelle importance”, “Le chagrin et l’amour”, “Tu ne veux plus de moi”, “Je danse dans le noir”, etc.
A l’aspect perfect pop’n’roll des versions studio, les quatre Freaksville Men apportent en prime un côté rocky, chaloupé, et tout aussi dansant que sur disque. A l’évidence, ils sont heureux de jouer en live. En témoignent les sourires de Calo et Sabino.
La musique linéaire, presque banale, ambiance indie pop early 90s Inrocks, de “Tout de même” fait que cette chanson est la moins forte du répertoire de notre Miss 19. Du coup, le texte n’est pas aussi bien mis en valeur que sur, par exemple, les accrocheurs “Le chagrin et l’amour”,“Quelle importance”, “L’inconnu du Delta 140” ou “Dormir le restant de ma vie”. Dans les années 1980, on aurait pu dire que c’est un titre pour face B de 45 tours. Ou encore une “chanson d’album”. Même si elle n’est pas du tout mauvaise. C’est juste qu’elle est musicalement plus en retrait que les autres et sans réel refrain carré.
Les sons de cuivres (la trompette de Philippe Laurent sur “Juillet brillait”, la cavalcade en intro ainsi qu’entre le refrain et les couplets du “Chagrin et l’amour”) ou encore le gimmick inspiré de “Telstar” des The Tornadoes sur“Dormir le restant de ma vie” sont remplacés ici par les sons astucieux et aiguisés de Jampur Fraize. Ce dernier, excellent, délivre des sonorités fines, tranchantes comme des lames, claires, percutantes, avec des influences pub rock, rockabilly. Dans le même temps, subtil dosage, la guitare électroacoustique de Sabino permet de rester dans une ambiance fresh pop.
Entre les chansons, Mademoiselle Nineteen s’excuse presque d’être sur scène. Cette timidité joyeuse, positive et sincère fait aussi partie du charme que la miss dégage. Et comme l’a d'ailleurs noté Jacques Duvall après cette prestation : « Moi qui ai eu l’occasion de la voir plusieurs fois en concert, je sens qu’elle prend de plus en plus de plaisir sur scène. » Sans aucun doute que dans les mois à venir, elle prendra de plus en plus d’assurance — qu’elle a déjà mais qu’elle doit développer, de façon tranquille et spontanée, rien ne presse — dans sa manière d’occuper l’espace scénique.
En guise de présentation pour “Dormir le restant de ma vie” : « Jacques Duvall, vous connaissez ? », lance Juliette. « Non ! C’est qui, ce con ?! », lance pour rire et de façon sympa ledit Duvall, patalon et veste en jean bleu clair, présent dans la salle. « Il est présent ce soir, poursuit la miss. Il est mon premier auteur et je lui dédie la chanson qui suit. » — « Aah, merci », reprend le cow-boy Duvall, ému pour de vrai derrière son intervention humoristique.
Mademoiselle Nineteen dédicacera ensuite “Je ne vois que vous” à Benjamin Schoos, « mon compositeur», présent au premier rang. D’ailleurs, cette chanson dans son interprétation studio (sur l’album “China Man Vs China Girl” de mister Schoos) en duo par Benjamin & Laetitia Sadier cartonne sur les ondes radiophoniques en Angleterre (entre autres pays). En live comme sur son propre disque, Mademoiselle Nineteen l’interprète en solo.
Les spectateurs présents ce soir sont, quelque part, privilégiés (même si l’entrée est absolument libre et ouverte à tout le monde sans restriction) d’assister à cette prestation colorée et rafraîchissante. De sa voix simple, normale et idéalement pop, Juliette Wathieu assure vocalement. En compagnie de ce solide backing band freaksvillien, elle livre une belle présentation en direct live d’un sublime album anthologique de pop à la française :“Mademoiselle Nineteen”.
François Guibert (23 juin 2012)
(1) : avec aussi à l’affiche ce soir-là, Marc Morgan & Les Obstacles, Marie France & Les Fantômes, Benjamin Schoos. | |
| | | GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: MADEMOISELLE NINETEEN 12/06/2012 L'INTERNATIONAL (Paris) : compte rendu Ven 13 Juil - 22:37 | |
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| | | GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: MADEMOISELLE NINETEEN 12/06/2012 L'INTERNATIONAL (Paris) : compte rendu Jeu 19 Juil - 19:50 | |
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| | | GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: MADEMOISELLE NINETEEN 12/06/2012 L'INTERNATIONAL (Paris) : compte rendu Mer 15 Aoû - 21:21 | |
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| | | GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: MADEMOISELLE NINETEEN 12/06/2012 L'INTERNATIONAL (Paris) : compte rendu Sam 15 Déc - 2:15 | |
| Commandez le tout nouvel album CD live (paru le 10 décembre 2012)
“CHINA MAN VS CHINA GIRL AU THÉÂTRE DE L'ÉTUVE (LIÈGE)”
de BENJAMIN SCHOOS
sur ce lien à copier-coller : https://freaksvillerecord.myshopify.com/products/benjamin-schoos-china-man-live-at-letuve
“CHINA MAN VS CHINA GIRL AU THEATRE DE L’ETUVE” de BENJAMIN SCHOOS :
Un superbe album, passionnant, enregistré le 18 octobre à Liège, en mode intimiste, très émouvant. Excellent son (un son aussi très bien que les albums studio, parfait pour écouter chez soi) live, captation professionnelle (tout le contraire d’un disque pirate bootleg). Aux côtés de Benjamin (voix, synthétiseur Korg) : CHRIS CERRI (piano) et SABINO ORSINI (synthés, programmations, dictaphone, choeurs). Un CD complémentaire de la version studio "China Man Vs China Girl" parue en début d'année. Textes de JACQUES DUVALL (sauf “LE COMBAT” de MARC MORGAN et l’inédit “AMOUR CHINOIS” de BENJAMIN SCHOOS). Plus d’impressions prochainement.
François Guibert (15 décembre 2012) | |
| | | GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: MADEMOISELLE NINETEEN 12/06/2012 L'INTERNATIONAL (Paris) : compte rendu Mar 12 Nov - 0:33 | |
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• Nouvelle page spéciale (avec compte rendu détaillé)
« Compte rendu détaillé du concert “CHINA MAN VS CHINA GIRL” de BENJAMIN SCHOOS le 3 octobre 2013 aux TROIS BAUDETS (Paris) »
sur ce lien (à copier-coller) : http://lachanteusemariefrance.fr.gd/BENJAMIN-SCHOOS--g-CHINA-MAN-VS-CHINA-GIRL-g--le-3-octobre-2013-aux-TROIS-BAUDETS--k1-Paris-k2---d--compte-rendu-.-.htm
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BENJAMIN SCHOOS joue son album “CHINA MAN VS CHINA GIRL” en première partie de BERTRAND BURGALAT
le jeudi 3 octobre 2013 aux TROIS BAUDETS (Paris) :
« Je voudrais remercier Benjamin Schoos qui a fait notre première partie, qui a été très chic et que j’apprécie beaucoup. » (© Bertrand Burgalat, sur la scène des Trois Baudets, vers la fin de son set)
Grâce à mister Burgalat, autre maestro de la pop en français, Benjamin Schoos se produit de nouveau à Paris. Immanquable, comme pour chaque prestation Freaksville dans la ville de la reine du rock’n’roll Marie France. Quarante minutes d’élégance et de savoir-faire pop, au service de magnifiques chansons qu’il a composées. Les paroles sont écrites par Jacques Duvall, hormis “Le combat”, texte signé Marc Wathieu.
20h : « Bonsoir, lance monsieur Schoos après une courte intro instrumentale, assis devant son synthé, costard noir et cravate, comme ses acolytes. Je vais vous chanter mon album “China Man Vs China Girl”, l’histoire d’un catcheur belge qui affronte une Chinoise as du kung-fu. La première chanson s’appelle “Marquise”. »
Avec une rythmique sortant tout droit de son clavier, et un arrangement lancinant synthétique, il chante ce titre enjoué et euphorique. Un texte en forme de spéciale dédicace, en provenance tout droit du dingo cerveau de Duvall, à une noble dame bien sous tous rapports et dévouée corps et âme à son prochain.
Pour “Profession catcheur”, Benjamin fait son Didier Wampas façon soft et tranquillos. Ainsi, tout en continuant à chanter, il s’asseoir sur le rebord de la scène, se balade dans l’allée du premier rang (inoccupé). Il reconnaît un Freaksville dingofan au deuxième rang.
Puis il termine cette pop song atmosphérique en s’allongeant sur scène, toujours en costume bien sûr. « Ça, c’est le catch belge que vous venez de vivre en direct. Je suis ravi de vous présenter mes musiciens : Christophe Cerri au piano. Originaire d’Angleterre mais il habite à Paris depuis peu, Jeremy Allen au synthé. Et enfin, Pascal Schyns au Korg MS2000 et au synthé. »
La dextérité des doigts de Chris Cerri sur son piano est mise en valeur et en avant pendant “La Chinoise”. Une émouvante chanson d’amour-cri du coeur du catcheur-narrateur imaginé par Duvall vis-à-vis de la “fille du dragon”.
Benjamin chante ensuite “Je ne vois que vous”, son tube radiomultidiffusé dans de nombreux pays. Par rapport à la version studio, il rajoute dans le refrain les mots anglais « I only see you », alternés avec sa traduc’ franco-belge.
L’interprétation live du “Combat” délaisse la grosse influence Etienne Daho (dans les mots chantés, la façon dont Benjamin entonne le refrain, voix un peu haut perchée) de la version studio, rythmée par la batterie de Jérôme Danthinne (des Fantômes et Loved Drones). Là, sur scène, “Le combat” est plus émouvant, plus à nu, épuré, dans les arrangements. Il propose ensuite “China Man Vs China Girl” et, assis à nouveau sur le rebord de la scène, l’exalté et poignant “À mort l’amour” (alternant en bonus dans son interprétation live les mots “amor” et “amour” dans le refrain).
« Merci beaucoup. Avant de vous laisser avec le grand Bertrand, je vais terminer avec l’un de mes tout nouveaux morceaux. Je l’ai composé avec Alexandre Chatelard. »
Cette chanson pop inédite, envoûtante, solide et carrée, est présentée pour la première fois en public. Il est question entre autres d’un « masque de transe » dans le refrain. Elle laisse présager d’un prochain disque aussi inspiré que le CD “China Man Vs China Girl”. Avec une rythmique toutefois plus appuyée, plus dansante, tout en restant aussi pop. La verve créatrice de Benjamin Schoos et Freaksville fonctionne toujours à plein régime.
C’était la dernière date de la tournée “China Man Vs China Girl” de Benjamin Schoos. En 2014, il publiera un nouvel album. Il le défendra au fil des mois en donnant au moins une trentaine de concerts (dont trois au Vietnam en avril).
À ce jour, “China Man Vs China Girl ainsi que sa captation live officielle “Au Théâtre de l’Etuve” sont les pièces maîtresses de la discographie de Benjamin Schoos/Miam Monster Miam. À égalité avec “Femme plastique” (2011) dans un tout autre registre, rock, azimuté, explosif.
Et où il est accompagné par les fantastiques Loved Drones, alias Les Fantômes lorsqu’ils accompagnent sur scène ou sur disque Marie France. Comme c’était le cas lors du concert spécial “39 de fièvre” de cette dernière le 18 mai 2013 au Réservoir (Paris), concrétisation bien réelle d’un rêve que l’on pensait irréalisable. Et qui est désormais gravé à vie dans la mémoire des dingofans y ayant assisté.
François Guibert (11 novembre 2013)
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| | | GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: MADEMOISELLE NINETEEN 12/06/2012 L'INTERNATIONAL (Paris) : compte rendu Mar 29 Avr - 21:58 | |
| Nouvelle page spéciale
« Compte rendu du concert “The Tangible Effect Of Love”
de BENJAMIN SCHOOS & LES LOVED DRONES
le 28 mars 2014 à LA MAROQUINERIE (Paris) »
sur ce lien : http://lachanteusemariefrance.fr.gd/BENJAMIN-SCHOOS-et-les-LOVED-DRONES--k1--g-The-Tangible-Effect-Of-Love-g--k2--le-28-mars-2014-a-LA-MAROQUINERIE--k1-Paris-k2---d--compte-rendu-.-.htm
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BENJAMIN SCHOOS & LES LOVED DRONES Concert “THE TANGIBLE EFFECT OF LOVE”
Vendredi 28 mars 2014 à la Maroquinerie (Paris) :
Dix mois après l’historique concert spécial “39° de fièvre” aux côtés de Marie France (1), les Loved Drones — alias Les Fantômes, ex-Phantom — reviennent sur scène à Paris.
Parole de Freaksville DingoFan addict : “The Tangible Effect Of Love” (2012) des Loved Drones est l’opus le plus étrange et bizarre de Freaksville. Musicalement, il est très difficile d’accès. C’est sans aucun doute le CD le plus invendable (à un large public) de cet hyper créatif label belge.
Il s’agit d’instrumentaux psychédéliques, planants et cosmiques, avec toutefois l’esprit allumé freaksvillien. Benjamin Schoos et, en invités, Emmanuelle Parrenin (“Cosmic Memories”, où elle joue aussi de la harpe) ainsi qu’un certain Rockhausen y posent des voix de-ci de-là.
D’une certaine façon, “The Tangible Effect…” est l’antithèse de la pétaradante et dynamique “Femme plastique” (2010) du même groupe. L’unique chanson de ce précédent album se rapprochant de “The Tangible…” est “Erotoman”. Ce titre préfigure l’ambiance expérimentale de musiques de films oniriques et vaporeux, distillée au long des huit plages de “The Tangible…”.
Ce 28 mars, Benjamin Schoos et son équipe présentent pour la première fois à Paris en live ce disque conceptuel. Il s’agit d’une première partie dans le cadre d’une soirée organisée par le magazine papier et le site “Gonzaï”, en prélude à Turzi et The Telescopes. Aussi, les Belges azimutés ne jouent que trente-cinq minutes. Soit cinq morceaux, de 20h20 à 20h55.
Benjamin Schoos, Jampur Fraize, Marc Wathieu (guitares), Pascal “Scalp” Schyns (basse), Chris Cerri (orgue) et Jérôme Danthinne (batterie) démarrent le set par “The Hindenburg Omen”. Et là, ouf de soulagement : les Freaksville Men n’ont pas viré hippies babacools. Ils jouent ce titre dans une version beaucoup plus rageuse et intense que celle du disque. Avec les guitares nettement plus en avant. Celles-ci, sur le CD, sont mixées (hormis le son cristallin d’une six-cordes à la fin de la chanson) sensiblement en arrière-plan, au profit des Fender Rhodes et claviers.
« Merci !, dit Benjamin. Nous sommes les Loved Drones, de Belgique. La prochaine s’intitule “Red City”. C’est un hommage à “Madchester” (Manchester). »
“Red City” suivi de “Romantic Giallo” : ces morceaux dégagent eux aussi sur scène un son beaucoup plus rock, compact, efficace, nerveux. Les guitares prédominent. Elles sont l’élément majeur de ces interprétations live.
Chris Cerri, au clavier, y ajoutent les éléments sonores intersidéraux. Cela donne une sorte de spectre-magma carré rock’n’roll, hypnotique et hyper énergique. Ça n’a rien à voir avec une atmosphère rebutante de progressive music mollassonne et horripilante (2).
L’ambiance se fait plus calme et ralentie avec “Psychotic Educational Sex TV”, un space funk soul track. Le tempo, medium, est langoureux. Benjamin passe sa voix au vocoder. Sur la version studio, on y entend de la flûte traversière (jouée par Jean-François Hustin) mais heureusement pas en concert. Ce titre est dans la même veine que la chanson “Elle ou moi” (sur l’album “Kiss” de Marie France & Les Fantômes, 2012).
La chanson “Cosmic Memories”, agrémentée sa phrase gimmick « Souvenirs métaphysiques de notre existence cosmique », est agréable. C’est une sorte de bande son pour la rêverie et l’onirisme. Mais le meilleur moment de cette composition reste le final de sa relecture scénique : pendant trois ou quatre minutes, des guitares hargneuses, mordantes, carrées, et une rythmique appuyée.
“The Tangible Effect Of Love” en live : ou quand nos héros belges de Freaksville s’aventurent sur les terres du Cosmic Space Rock. Avec un max’ de patate, à bloc, et plein de sons de guitares.
François Guibert (19 avril 2014)
(1) : le samedi 18 mai 2013 au Réservoir (Paris).
(2) : car oui, le style musical qui donne des envies d’énervement, qui procure malgré soi des sentiments de haine, de stress et des ondes négatives, ce n’est pas par exemple le punk mais le rock (et la pop) progressif. Un calvaire sonore. Une atrocité découverte et subie en live sous le nom de Joy As A Toy, le 11 février 2011 à L’International (Paris).
Les breaks étaient incessants. Les musiciens se regardaient et s’écoutaient jouer entre eux. Aucun plaisir à écouter leur musique prétentieuse, sans queue ni tête. Un traumatisme interminable, qui a duré cinquante exténuantes minutes.
De façon incongrue et hors sujet, cet affreux groupe belge de progressive pop, Joy As A Toy, ouvrait ce soir-là pour Miam Monster Miam & les Loved Drones. Ces derniers ont ensuite présenté un set rock’n’roll puissant et éclatant avec les chansons de leur album “Femme plastique”. Aucun lien artistique du tout entre les deux formations. | |
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