MARIE FRANCE
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 JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu

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GUIBERT FRANCOIS
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JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 1109101101571239648723697

Un compte rendu de la pièce "LE PARADIS SUR TERRE"
avec JEAN PHILIPPE SMET, AUDREY DANA, JULIEN COTTEREAU
au THEATRE EDOUARD VII


(séance du samedi 10 septembre 2011 à 17h30)


est en ligne sur ce lien :

http://heartbreakhotelthehellboysnikolaacin.fr.gd/JEAN_PHILIPPE-SMET-dans--g-LE-PARADIS-SUR-TERRE-g--au-THEATRE-EDOUARD-VII--k1-Paris-k2---d--compte-rendu-.-.htm


JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 1109101100001239648723688JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 1109101101231239648723689

“LE PARADIS SUR TERRE”

avec Jean-Philippe Smet,
Audrey Dana,
Julien Cottereau

au Théâtre Edouard VII (Paris)

Séance du samedi 10 septembre 2011
à 17h30 :

Pour sa première scène en tant que comédien, Jean-Philippe Smet impressionne, bouleverse, remue le coeur. Il confirme de visu, aux spectateurs chanceux, son talent immense, ainsi que sa capacité à surprendre et à se renouveler. Il est très présent au-delà du premier quart d’heure et ce jusqu’à la fin de la pièce. Y compris dans les quelques scènes où on ne le voit pas sur les planches.

“Le paradis sur terre” est une pièce quasi-inédite de Tennessee Williams, adaptée ici en français avec brio par Jean-Michel Deprats et mise en scène par Bernard Murat. Elle n'a jamais été jouée en France, à l’ambiance nocturne, intimiste, sombre, intense. Une atmosphère de fin du monde.

A 17h30, le noir se fait. Projeté sur écran géant situé juste-devant le public (et de la largeur et de la hauteur de la scène du Théâtre Edouard VII), un court métrage de quelques minutes introduit “Le paradis sur terre”. Cheveux noirs corbeaux, de dos, une silhouette masculine marche le long d’une route. Vers elle, s’avance une auto où se trouvent deux personnes. Elles fuient une contrée (du côté du Mississippi dans les années 1920/1930 ? C'est comme on le fantasme et le souhaite) où, dans quelques dizaines d’heures, s’abattra une inondation. Elles interpellent la personne, jouée par Jean-Philippe, l’incitant à quitter les lieux illico, s’il veut sauver sa vie. “M’en fous, je partirai pas, vous bilez pas” dit l’Homme en Noir, imposant ainsi en quelques mots la densité de son personnage.

On le retrouve quelques secondes plus tard, toujours dans ce minifilm, devant une devanture de maison ancienne et que l’on devine délabrée. Au même moment, magie du dédoublement, la silhouette du comédien Smet apparaît en vrai, au même endroit, derrière l’écran géant qui aussitôt remonte. Il est en train d’allumer une cigarette, de regarder en l’air, sans un mot, tandis que les applaudissements francs et massifs du public se déclenchent. Puis il entre dans la maison.

Et c’est parti pour une heure quarante-cinq passionnante, que l’on ne voit pas passer, avec trois acteurs talentueux : Audrey Dana (Myrtle, fraîche épouse de deux jours de Loth), Jean-Philippe Smet (Chicken) et Julien Cottereau (Loth, atteint de la tuberculose au dernier stade, avec plus qu’un seul poumon qui en plus est défaillant ; demi-frère de Chicken).

Sans micro, sans prompteur ni oreillettes (comme ses deux acolytes), donc 100 % sans filet, Jean-Philippe joue le personnage de Chicken. Un homme que la vie n’a pas épargné mais qui cache cela volontairement sous des dehors bourrus. Il lâchera la garde dans les moments émouvants (avec des mots murmurés, des débuts de pleurs de la part de Chicken) où, à sa façon, il déclarera ses sentiments pour Myrtle (jouée par Audrey Dana). Il lui retracera alors son parcours de vie ansi que celui de son demi-frère Loth, offrant son coeur et ses blessures à une Myrtle troublée et émue.

Le racisme, le désamour des femmes qu’a subi de plein fouet l’homme au sang noir Chicken au cours de son existence, la violence des sentiments, l’amour, la mort, la cruauté des hommes, la maladie, la vie, la pauvreté : tous ces thèmes sont abordés, avec panache, humour, gueulantes, sobriété et émotion.

Le décor est astucieusement conçu, sur deux étages. Mobile, il tourne sur lui-même lors des changements de scène et quand les personnages passent d’une pièce à l’autre.

Les dialogues sont d’une extrême subtilité. Y compris quand Chicken balance à de nombreuses reprises des blagues grivoises. Celles-ci sont très drôles à entrendre car elles sont prononcées avec finesse, justesse, par l’acteur Jean-Philippe.

La dernière scène, ponctuée par un son de tambour finale d'une dizaine de secondes reflète parfaitement l'intensité de la pièce dans son ensemble, lorsque Chicken, avec Myrtle dans ses bras, sur le toit de leur maison, dit : “Je veux regarder ma... terre. Grenouilles et grillons, chantez, maintenant c’est Chicken le roi !”

Au cinéma, bien qu’il s’agisse de personnages complètement différents, Smet avait déjà présenté ce genre de rôles, complexes, en proie à des démons intérieurs : dans “Point de chute” (1970, Robert Hossein), “Love Me” (2000, Laetitia Masson), “L’homme du train” (2002, Patrice Leconte) et “Vengeance” (2009, Johnnie To). Attention : il n’y a absolument aucun rapport, au niveau des origines sociales ni dans leir façon d’être. Néanmoins, il y a une vraie filiation, un même esprit entre tous ces rôles, par leur noirceur, les tourments qu’ils ressentent en eux.

Quelque part, il ne faudrait pas que cette pièce soit enregistrée/captée par des caméras. Que ce soit pour une diffusion télé et/ou la sortie d’un DVD éventuel. Car sur petit écran, cela ne retranscrirait pas du tout les émotions ressenties lors de la vision de cette pièce en direct live dans la salle. Ou alors il faudrait que ce soit réalisé de façon pertinente, judicieuse, avec ces émotions qui ressortent à travers l’écran.

A l’évidence, “Le paradis sur terre” restera dans la carrière et la vie de Jean-Philippe Smet comme l’un des moments les plus marquants et les plus forts de sa vie artistique.

Il est clair que les personnes qui ont et auront la chance d’assister à l’une (ou plusieurs) de ces soixante-douze représentations garderont en elle ce moment théâtral comme quelque chose de rare, d’unique, où pendant chaque représentation, le temps s’est arrêté. Et où, pendant une heure quarante-cinq, le public est entraîné dans une faille spatio-temporelle, dans une maison isolée de tout, ambiance de fin du monde, avec trois protagonistes pleins de déchirements. On ressort de la salle secoué, remué, scotché.

François Guibert
(10 septembre 2011, 22h)


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Dernière édition par GUIBERT FRANCOIS le Lun 26 Déc - 0:28, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu   JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu EmptyMer 2 Nov - 2:27

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‎20 euros pour être en théorie en haut au 2e balcon (même si on voit très bien à cet emplacement) mais au final, je me suis retrouvé, sur proposition des ouvreuses, en bas vers le 8e rang (les places qui coûtent habituellement 65 euros) : super bon plan, et donc une vue différente (d'en bas, cette fois) des trois premières fois. Deux heures absolument magiques et prenantes, captivantes. C'était géant. Allez voir "Le paradis sur terre" jusqu'au 19 novembre (ultime représentation), il y a plein de places disponibles pas chères, cette pièce est sensationnelle et remue le coeur.

(rappel) Un compte rendu est en ligne ici depuis le 10 septembre :
http://heartbreakhotelthehellboysnikolaacin.fr.gd/JEAN_PHILIPPE-SMET-dans--g-LE-PARADIS-SUR-TERRE-g--au-THEATRE-EDOUARD-VII--k1-Paris-k2---d--compte-rendu-.-.htm


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Des photos en direct du premier étage de la Tour Eiffel

samedi 3 décembre 2011


sur le Facebook officiel de GILBERT COULLIER PRODUCTIONS :


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Diffusion de la pièce de théâtre
"LE PARADIS SUR TERRE"

avec JEAN PHILIPPE SMET
AUDREY DANA
JULIEN COTTEREAU


au Théâtre Edouard VII


le lundi 9 avril à 23h05 sur FRANCE 2.


Avis sur cette pièce ici :
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La photo de couv' parfaite et idéale pour le futur album live,

c'est Laeticia Hallyday qui vient de la faire ce mardi 5 juin au Stade Bonal à Sochaux,

pendant l'intro de "Gabrielle" :

JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 1206051138001423619947942

Même silhouette féline que sur la pochette de "Les rocks les plus terribles" (1964) !

JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 0063 JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 0063 JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 0063 JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 0063 JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 0063 JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 0063
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JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 1206160134011423619988706


Alors, en attendant dans les semaines à venir peut-être un long compte rendu détaillé de ces trois shows au STADE DE FRANCE, pour faire simple : si les personnes qui habitent en Ile-de-France et qui aiment JOHNNY HALLYDAY ne vont pas voir le show "TOUR 2012" soit samedi 16 et/ou dimanche 17 juin à St-Denis, à mon avis elles le regretteront à tout jamais lorsqu'elles découvriront/visionneront/entendront ces versions live + tout le show visuel autour quand ça sortira en CD/DVD.

C'est un show DEMENT, GEANT, Johnny a sans aucun doute scotché tous les spectateurs présents ce soir et tous ceux qui ont assisté ou assisteront à ce show de deux heures quinze.

C'est un spectacle absolument incroyable (voix, arrangements, son, guitares, musiques, groupe, musiciens, les décors en 3D sur chaque chanson, etc.).

Hop, rendez-vous demain soir et après-demain soir dans l'arène du Stade, les Copains, venez venez, c'est indescriptible (mais je tenterai de décrire par écrit ce show, dans les semaines à venir).

François Guibert


(16 juin, 1h10 du matin)



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(mise en ligne aujourd'hui)

« Long compte rendu détaillé des trois concerts

de JOHNNY HALLYDAY

& THE YAROL POUPAUD'S WILD ROCK'N'ROLL GANG

les 15, 16 & 17 juin 2012

au STADE DE FRANCE (St-Denis) »


sur ce lien (à copier-coller) :

http://heartbreakhotelthehellboysnikolaacin.fr.gd/JOHNNY-HALLYDAY--g-TOUR-2012-g--les-15%2c-16-et-17-juin-2012-au-STADE-DE-FRANCE--k1-Saint_Denis-k2---d--compte-rendu-.-.htm


Avec une vingtaine photos inédites prises le 17 juin par Gilles G.


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JOHNNY HALLYDAY

(direction musicale : YAROL POUPAUD)

Vendredi 15 juin 2012
Samedi 16 juin 2012
Dimanche 17 juin 2012

au Stade de France (Saint-Denis) :


Le Yarol Poupaud’s Wild Rock’n’Roll Gang arrive à faire de “Allumer le feu” un torride et vrai morceau de rock’n’roll. Greg Zlap rafraîchit cette chanson, pourtant à l’origine bien plombante et mastoc’, en jouant avec son harmonica sur l’intro, ainsi que sur le pont entre le refrain et les couplets. En complément, derrière lui, les guitaristes Robin Lemesurier et Yarol reproduisent l’immuable riff normal auquel il est de toute façon impossible d’échapper. En tout cas, cette version est excellente.

Dès ce premier titre, la voix de Johnny Hallyday vole haut dans les airs et la sonorisation. Cela sera le cas chacun de ces trois soirs. Le King du rock’n’roll est dans la place, accompagné par ce qui est son meilleur groupe de scène, avec ceux du “Tour 66” (2009) et du “Flashback Tour” (2006/2007). (1)

La nouvelle version de “Je suis né dans la rue” est sans conteste la meilleure proposée à ce jour en live par Johnny Hallyday, tous spectacles confondus. C’est le contraire de la version frigorifiée et sans âme du Bercy 1990, pas du tout mélodique ni agréable à écouter (2). Dans la nouvelle version 2012, le tempo, ralenti, est proche de la création studio originale de 1969.

La diction quasi-slammée/rappée (mais sans que cela tombe dans le jeunisme du vingt-et-unième siècle) de Johnny martelle les mots-chocs du texte-chef-d’oeuvre (3) de Long Chris.

Entre les couplets, Greg Zlap balance un solo d’enfer. Puis viennent la six-cordes aiguë, cristalline, rythmique, de Robin et celle de Yarol, alors toute en distortion mais pas du tout heavy metal ou hard rock (et tant mieux).

Lors du “Tour 2006”, le directeur musical Philippe Uminski proposait un intéressant lifting, quoiqu’un brin surchargé (entre autres dans l’intro), de “Excuse-moi partenaire”. Celle conçue par Yarol, réalisateur des arrangements musicaux du show 2012, est plus souple, plus légère, proche de la version française originelle de 1964. L’harmonica de mister Zlap est bien mis en valeur, on se croirait presque dans une ambiance de club.

“Ma gueule” roule OK. C’est bien fait, bien joué, bien chanté. Mais on ne vibre pas spécialement à l’écoute de ce titre trop entendu en concert, quels que soient les musiciens qui la jouent.

Johnny interprète “Marie” avec conviction, en y mettant toute l’émotion nécessaire. Yarol use sur ce titre d’une mandoline (comme Réjean Lachance sur le “Flashback Tour”), ce qui donne une ambiance mystique du Moyen Âge, façon “chevalier baladin électrique”. Tout le Stade vibre à l’unisson à l’écoute de ce tube populaire.

“Deux étrangers” : monumental ! L’adaptation artistique par Yvan Cassar lors du “Tour 2000” était une franche réussite. Celle créée par Yarol et le groupe 2012 l’est tout autant. A la différence qu’elle est beaucoup plus proche (hormis pour l’intro par Robin qui fait penser à celle du “Tour 2000”, donc) de la version studio qui figure sur l’album “En pièces détachées” (4). Dans la façon dont les cuivres pulsent entre chaque vers, par exemple.

L’un des moments ultra forts du show, c’est celui où, toujours sur “Deux étrangers”, Johnny se met à genoux puis se roule par terre, jouant avec son pied de micro. Il pousse sa félinité au maximum, synchronisant sa gestuelle avec les paroles (« Oohh moi je voudrais te faire mourir encore ! »). Grand régal. On vit en direct live l'un de ces nombreux moments anthologiques appelés à être rediffusés en boucle lors d’éventuels futurs documentaires télévisuels qui seront consacrés à Hallyday.

La partie symphonique (“Diego”, “Quelque chose de Tennessee”) vaut avant tout pour l’interprétation vocale magnifique et puissante du rare “Poème sur la 7e”. La façon dont Johnny déclame ce texte est beaucoup plus affinée, nuancée et maîtrisée que sur l’éprouvante version hurlée sans nuances du DVD “Bercy 1992”. Sont présents sur scène une quarantaine de musiciens de l’Orchestre de Paris, dirigés par Anne Gravoin.

En bonus de cette séquence symphonique le dimanche 17 juin, il y aura “Vivre pour le meilleur”, en duo avec la Canadienne Marie-Mai. Pour les trois premiers vers (dans le premier couplet) qu’elle interprète, on ne l’entend pas du tout dans les enceintes situés en pelouse au milieu du stade. Vingt secondes plus tard, une fois ce problème technique résolu, on l’entend faire de la démonstration technique vocale. Comme Lara Fabian sur “Requiem pour un fou” au Stade de France 1998.

Dans le deuxième couplet, Marie-Mai oublie de chanter la phrase « des femmes qui pleurent leurs enfants et restent dignes ». Ce qui crée un bizarre moment de flottement de dix secondes en plein milieu de la chanson. Durant ces cinq minutes, l’attention des spectateurs semble retomber, tant la chanson, sans aucune percussion, uniquement des violons et violoncelles, est dépourvue de rythme. Un duo sans alchimie.

Retour aux orchestrations électriques et cuivrées avec “Requiem pour un fou”, dans une relecture aussi intense que celle du “Tour 66”. La version studio originale, avec la voix trop en avant et à la Michel Sardou 70s, ainsi que des arrangements rachitiques et mal fagotés, est insupportable. Celles présentées en live en 2009 et 2012 ont un côté rhythm’n’blues désespéré et poignant.

“Rock’n’roll attitude” en duo avec Pascal Obispo chacun des trois soirs : un tandem sympa mais la présence de Pascal sur scène dans le cadre du “Tour 2012” de Johnny n’est pas fondamentale. Le samedi 16, Obispo livre une meilleure interprétation de cette chanson de Michel Berger que Johnny qui, uniquement pendant ce titre, a la voix éraillée, comme à bout de souffle.

Le duo 100 % anglophone avec Amy Keys, “I (Who Have Nothing)”, est avant tout une démonstration de force vocale. On a l’impression d’assister à une prestation de rock r’n’b music professionnelle et américaine à Las Vegas. Quelque chose où comptent d'abord la performance et l’endurance. Comme si on voyait en live Céline Dion, Tom Jones ou Mariah Carey.

Après l'intermède rhythm'n'blues “Knock On Wood”, “Gabrielle” ouvre la deuxième partie du show, avec une intro à la guitare électroacoustique similaire à la version originale de 1976 et à celle du “Tour 66”. Comme sur la précédente tournée, Greg Zlap joue un solo central (d’au moins trois minutes) durant lequel il improvise et qui, en guise d’indication aux autres musiciens, se termine toujours de façon volontaire par la même note prolongée.

Puis Johnny reprend : « Ouais Gabrielle, tu brûles mon esprit, ton amour étrangle ma vie / Et tu chantes (etc.) » avec en plus le gros son électrique des guitares et la chouettos batterie appuyée de l’infatigable et enthousiaste Geoff Dugmore.

Même si on apprécie les déhanchements que le rocker à la silhouette 1964 (pile poil identique à celle de la pochette des “Rocks les plus terribles ”) fait à ce moment-là, l’intro à la batterie de “J’la croise tous les matins” semble durer une éternité (en fait, trois à quatre minutes). Elle est répétée à trois reprises afin de mettre dans l’atmosphère crépusculaire et “Damnés de la terre” du texte.

“J’la croise tous les matins” est une sorte de blues mais du blues façon “La guitare fait mal”. C’est-à-dire avec un gros son touffu et un peu indigeste. Du “blues pour musiciens”, quelque part, pour les habitués du Chesterfield Café ou du Hard Rock Café. Des ambiances à la Georges “RTL” Lang, d’une certaine façon.

On y entend de l’émotion à travers le texte, la voix. Mais tout semble comme ampoulé : le tempo lent, les solos de guitare, la construction complexe du morceau. Il y a dans le répertoire de Johnny des blues beaucoup plus directs, percutants, simples (mais quasiment inconnus, donc impossibles à proposer dans un stade) : “Toi qui t’en vas”, “Le blues maudit”, “Le blues, ma guitare et moi”, entre autres.

La séquence acoustique est un pur bonheur visuel et auditif : vingt-cinq minutes de plaisir rock’n’roll absolu. Johnny se (re)chauffe la voix tranquillos avec “L’idole des jeunes”. Il en livre une version toute aussi émouvante que celle, burinée et où l’on sent du vécu, du disque “Nashville 1984/Les Enfants du rock”. Car cette chanson telle qu’elle est connue dans l’inconscient collectif français, c’est-à-dire la version studio de 1962, est loin d’être inoubliable : voix légère, arrangements moyens. Or là, cette version 2012 est (logiquement) plus mûre, enlevée et émouvante.

“I’m Gonna Sit Right Down And Cry Over You” est chanté avec un accent impeccable. L’accompagnement musical est rock’n’roll en diable. Johnny et ses musiciens, décontractés, se lâchent, y vont à fond. Greg Zlap s’en donne à coeur joie avec son harmonica. Le côté yarolien (improvisations, spontanéité, guitares patator subtiles et musicales, etc.) de l’ensemble du groupe fonctionne à plein régime durant cette séquence acoustique.

“Elle est terrible” sonne de façon aussi sauvage, à travers le son de batterie rêche et sec de Geoff Dugmore, que sur l’orignal américain “Somethin’ Else” d’Eddie Cochran. Avec en plus, gros avantage par rapport à la version du Eddie, les paroles mythiques dans la langue de Manou Roblin, Jacques Duvall ou Jean-William Thoury, que tous les Français ont en tête, inconsciemment ou non : « C’est la plus belle de tout l’quartier / Et mon plus grand désir, c’est d’lui parler / (...) Cette fille-là mon vieux, elle est terrib’ (...) » Géante version live !

Le spécial Cochran mini Tribute se poursuit avec “Cours plus vite Charlie”, seul excellent titre du très mauvais album baba cool “Rêve et amour” (1968). Une adaptation live toute aussi nerveuse et réussie que “Elle est terrible”. Quel pied !

Lors de cette série unplugged, Johnny présente au public Robin Lemesurier (« Vous vous rendez compte ? Ca fait vingt ans qu’on joue ensemble. Vingt ans d’amitié aussi »), Geoff Dugmore (« mon Ecossais préféré ! »), Fred Jimenez (basse) et Yarol Poupaud : « Quand j’ai fait le Stade de France en 1998, en première partie il y avait un groupe qui s’appelait FFF. Il en faisait partie. Aujourd’hui, il fait partie de Black Minou. Et il joue aussi avec moi : Yarol Poupaud ! » (présentation du dimanche 17 - Black Minou ayant fait un concert surprise lors de la fête privée pour l’anniversaire de Johnny dans la nuit du 15 au 16). Greg Zlap, pour sa part, a été mis à l’honneur par le roi du rock’n’roll pendant “Gabrielle”.

Pour clôturer ce set acoustique, Johnny chante “Tes tendres années” en s’accompagnant tout seul à la guitare. Un moment symbolique mais beaucoup moins flashant que les deux morceaux joués juste avant.

De son intro à la fin du premier refrain, “Que je t’aime” a été revu et corrigé de façon simple : les notes de piano d’Alain Lanty et d’orgue de Frédéric Scamps en guise d’accompagnement, plus la voix de Johnny. Rien d’autre. Quel soulagement d’éviter l’habituel déluge d’instruments (batterie en cascade, grosses guitares, etc.) dès les premières secondes de ce titre. Ensuite dès le deuxième couplet, cela redevient la version “normale” avec les roulements de batterie, etc.

Le gospel soul’n’roll “Oh ! Ma jolie Sarah” est joué dans une très énergique version, pleine de guitares 1 2 3 4 carrées et d’harmonica échevelé. Chaque soir, Johnny peinera un peu à chanter ad lib les mots tels que « Car tout change / Et tout passe / Et tout lasse / Le désir, le plaisir se diluent dans l’espace / Mais eh eh eh / Je n’y suis pour rien / C’est affreux, déplaisant, affligeant, désolant (...) ». C’est le seul moment de faiblesse vocale, soit une minute trente par soir (c’est-à-dire rien du tout), qu’aura l’Idole du rock et roll d’ici sur deux heures trente de show quotidien.

“Cet homme que voilà” a beau être un titre rare car chanté uniquement au Stade de France 1998 et lors de l’Olympia 2000, cette ballade FM est dans la lignée du lourdingue “Derrière l’amour”. Le texte raconte des choses fortes d’écorché vif ayant souffert mais la musique, classiquement variété, le banalise.

A la bonne franquette, chaque soir, Louis Bertignac jamme aux côtés de Yarol et Robin durant le puissant “Fils de personne”. Johnny, très en voix, bastonne les paroles rebelles qui lui vont comme un gant. Du rock’n’roll totalement seventies. Le Louis chante l’ultime couplet et n’est pas à la hauteur vocalement de Johnny, mais c’est secondaire. Car à l’inverse du duo sans passion avec Marie-Mai sur “Vivre pour le meilleur”, on sent une connivence spontanée entre lui, Johnny et le groupe. Un esprit de fratrie, de types heureux d’être ensemble sur scène, pour leur plaisir et celui du public, également ravi.

“L’envie” renoue avec l’intensité de la première création en live, à ce jour inégalée (la meilleure, la plus forte), de ce titre lors du spectacle “Johnny se donne à Bercy” (1987). Les guitares de Robin et Yarol se durcissent sur le deuxième couplet par rapport au premier. Les cuivres montent crescendo avant le déluge sonore et visuelle de la dernière partie de la chanson. Cette version est sublimée par tous les mots forts du texte (“Obscurité”, “lumière”, “faim”, “soif”, “festin”, “le prix de la vie”, “haine”, “amour”, etc.) placardés tour à tour, en parfaite synchro avec le chant de Johnny, en fond 3D de scène.

Hallucinant moment scénique, “Dégage” pétarade à tout-va. Cuivres, guitares, batterie, harmonica, choristes, piano y vont à fond les ballons. Avec planant au-dessus du public, des musiciens, du public, les paroles génialement déglinguos de Long Chris, scandées par le magicien électrique Hallyday. Décharges d’adrénaline, on en prend plein les yeux et les oreilles, c’est grandiose, géant.

Le samedi 16, Johnny chante “La musique que j’aime” en duo avec Eddy Mitchell. Ce dernier semble prendre quelque peu à la légère sa prestation. Afin de masquer le fait qu’il ait peu répété ce titre, il cabotine sans cesse : grognements de mots, simagrées, petits cris. Les versions en chant solo par Johnny le vendredi 15 et le dimanche 17 sont nettement plus satisfaisantes. Musicalement, le groupe livre chaque soir une relecture d’un égal niveau impeccable de rock’n’roll blues.

Accompagné au piano (sur ce titre uniquement) par Yvan Cassar, Johnny livre aux dizaines de milliers de spectateurs les ultimes frissons de ce spectacle avec “Quand on n’a que l’amour”. Une reprise de Jacques Brel, classe et digne, qui clôture en douceur et sobriété deux heures quinze d'un show historique. « Vous êtes formidables. Merci pour votre accueil. Je ne vous oublierai jamais. Je vous aime, bonne fin de soirée, merci. »

François Guibert

(30 juin 2012)


(1) : Sans oublier les démentiels Joey & The Showmen sur l’album studio “Johnny, reviens ! Les rocks les plus terribles” (1964). Le CD de Johnny Hallyday à avoir, s’il ne faut en garder qu’un seul. Le meilleur disque de six décennies de rock’n’roll (en) français avec “39° de fièvre” (1981) de Marie France.

(2) : comme d’ailleurs l’intégralité des shows hard variété FM ultra lourdingues et affreux de Bercy 1990 et 1992.

(3) : avec la chanson “La génération perdue”.

(4) : paru en 1981, réalisé par Eddie Vartan, “En pièces détachées” est un bon petit album sympathique de rock blues pied nickelé, à la voix ô combien vitaminée. Un disque de série B doté de plein de défauts un peu partout mais très sympa à réécouter régulièrement. Beaucoup plus par exemple que les pompiers “Ca ne change pas un homme” (1991), “Ce que je sais” (1998) ou “A la vie, à la mort !” (2003).


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© Photos ci-dessus : Gilles G.
(17 juin 2012)
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Raretés collector ! Ecoutez les instrumentaux studio 1964 de JOEY & THE SHOWMEN,

qui accompagnent par ailleurs JOHNNY HALLYDAY

sur son album “LES ROCKS LES PLUS TERRIBLES” (1964) :

(les liens ci-dessous sont à copier-coller)



“MEMPHIS” :
https://www.youtube.com/watch?v=SZh8uzUetQU


“SURF TRAIN” :
https://www.youtube.com/watch?v=jep2RGOEAQs


“RINKY DINK” :
https://www.youtube.com/watch?v=fjQdOoHEf_8


“I CAN'T SIT DOWN” :
https://www.youtube.com/watch?v=5BHpurP3THI


“AU REVOIR JOHNNY” :
https://www.youtube.com/watch?v=gTBuDz0RHLM


“WOW WOW WOW WOW” :
https://www.youtube.com/watch?v=DoV3yaBF5G8


“CAUCHEMAR” :
https://www.youtube.com/watch?v=3VBxb93SlIY


“WILD WEEK-END” :
https://www.youtube.com/watch?v=drqejBVaR3w


JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 12070809224914236110077347
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Didier Wampas :
photo prise par © Sandrine Porrez
samedi 30 juin 2012,
place Isabelle d'Orléans à Eu (76)
.


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Photo prise par © Greg Zlap
mardi 10 juillet 2012,
à Québec.
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Compte rendu

JOHNNY HALLYDAY

les 15, 16 & 17 juin 2012 au STADE DE FRANCE


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"NICE MATIN"

(vendredi 20 juillet 2012)
:

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"A NOUS PARIS"

(du 13 au 19 mai 2013) :


JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 13051507245315789311192064
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Nouvelle page spéciale

« Compte rendu détaillé du show “BORN ROCKER TOUR”

de JOHNNY HALLYDAY

le dimanche 16 juin 2013 à BERCY (Paris)»


sur ce lien (à copier-coller) :

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JOHNNY HALLYDAY

Show “BORN ROCKER TOUR”

Vendredi 14 juin 2013 + dimanche 16 juin 2013 
à Bercy (Paris) :


Dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 juin à 1h du matin, Johnny Hallyday a donné un concert au Théâtre de Paris. Avec un répertoire exclusivement rock’n’roll. Sept cents spectateurs payants ainsi que trois cents Personnes Très Importantes y ont assisté. Ce set d’une heure (visionné sur l’internet) semble avoir encore plus donné la patate au King du rock’n’roll et à ses musiciens. Ce qui fait que ce soir, dernière des trois dates à Bercy, on assiste à une prestation monumentale.

Le vendredi 14 juin, à quelques variantes près (“L’envie” en version symphonique où Johnny n’était pas à l’aise ; un “Je te promets” aux arrangements variété et mal placé dans la set list, en troisième position, qui a aussitôt fait redescendre l’ambiance), on a assisté au même show. Mais bien que grandiose, il n’y avait pas l’incroyable magie ressentie de la première à l'ultime minute de ce concert du dimanche 16 juin. Cette sensation qui fait qu’un tour de chant de Johnny Hallyday, toujours d’un très haut niveau, bascule dans une dimension supérieure.

Le genre de concert qui marque à vie. L’impression profonde et durable d’assister ce soir à la plus belle et plus intense prestation, la plus “concernée”, que Jean-Philippe Smet ait livré, sur les vingt-six JH concerts vus à ce jour (1).

Johnny maîtrise parfaitement ce nouveau show “Born Rocker Tour”, très largement inspiré du précédent au Stade de France 2012 (chose que l'on sait avant d'entrer dans la salle). Il est en pleine possession de ses moyens, au niveau vocal et physique.

Il prend un énorme plaisir à chanter, à être sur scène. Il se donne à fond, tout en n’étant pas du tout épuisé. Avec une forte dose de folie spontanée et intérieure. Et de l’improvisation — non pas dans la set-list mais dans le feeling, le contact avec le public, les musiciens, le fait de les laisser s’exprimer comme ils le souhaitent. Et dans la manière de chanter.

Durant ces deux heures quinze, on profite plein pot, les yeux et les oreilles, de chaque morceau. Y compris quand il s’agit des sempiternels mégatubes auxquels on a droit à chaque tournée : “Que je t’aime”, “Allumer le feu”, “Ma gueule”, “Gabrielle”, “La musique que j’aime”. Les arrangements conçus par Yarol Poupaud leur redonnent une vitalité, du pep’s, une nouvelle énergie vivifiante.

C’est à partir de la tournée 2012 que “Allumer le feu” a pris une identité rock’n’roll, au sens “groupe de clubs, de petites salles”. Entre autres par le fait que l’harmonica de Greg Zlap y va franco en même temps que les gimmicks de guitare.

La première grosse surprise arrive dix minutes après le début du set. Grand bonheur, “Nashville Blues” (pas interprété lors des deux soirs précédents à Bercy) remplace avantageusement l’endormant “Je te promets”. Cette version de “Nashville Blues” est gorgée de blues et de rock’n’roll, entre les guitares de Yarol Poupaud (et Robin Lemesurier) et l’harmonica de Greg Zlap. Johnny interprète à la perfection, avec mélancolie et enthousiasme, ce texte (écrit par Pierre Billon) inspiré de ses rêves d’Amérique lorsqu’il était enfant puis adolescent à Paris.

D’ailleurs, sur scène en 2013, Jean-Philippe demeure le rebelle de la pochette du vinyle microsillons 33 tours “Johnny, reviens ! Les rocks les plus terribles” (1964). Que ce soit avec Joey & The Showmen ou avec le Yarol Poupaud’s Wild Rock Et Roll Gang, son allure est toujours svelte, son look charismatique, son regard perçant, son visage et sa coiffure affûtés. Et son état d’esprit artistique est resté le même. Même si, sur ses albums studio, lorsqu'il chante (de manière certes convaincante) des ballades passe-partout et interchangeables de variété, ça n'est pas flagrant si l'on n'y prête qu'une oreille distraite.

Le showman qui est en lui exulte sur “Deux étrangers”, réjouissant morceau de bravoure rhythm’n’blues. Toute la salle vibre à l’unisson du moindre geste ou feulement envoyé par le félin Jean-Phi’. Une magistrale démonstration, visuelle, vocale et musicale, de rhythm’n’blues attitude à la Wilson Pickett.

La séquence avec l’orchestre symphonique de rock’n’roll au strict sens musical électrique du terme. Toutefois, elle impressionne et captive (“Diego, libre dans sa tête”, “Quelque chose de Tennessee”, “Entre mes mains”, arrangements d’Yvan Cassar).

Dans sa version originale, sur le très mauvais album baba cool “Rêve et amour” (2) paru en 1968, “Entre mes mains” est une chanson emphatique mais intéressante de pop music avec cordes. En juin 2013 sur scène, elle devient un subtil et poignant moment de théâtralité. Avec une sorte de dramaturgie désespérée qui monte crescendo. Et qui se clôt lorsqu’est montré, en gros plan sur les écrans géants, le poing de Johnny qui se ferme en même temps que s’éteignent les lumières. 

Guitares rageuses en avant, “Gabrielle” met à l’honneur Greg Zlap à l’harmonica. Durant ce morceau, avec l’aval du chef, il occupe le devant de la scène, courant d’un bout à l’autre de celle-ci, tout en jouant de son instrument en mode freestyle. Et en regardant le public droit dans les yeux, l’incitant comme lui à sauter en l’air. 

Pour “Qu’est-ce que tu croyais”, les images qui étaient diffusées en fond de scène sur “Rock’n’roll attitude” au Stade de France 2012 sont ici réutilisées. Comme le 10 juin 2000 à la Tour Eiffel et à Bercy 2003, ce morceau se révèle être un puissant titre de scène, de par son ambiance urbaine, nocturne, avec un côté “mauvais garçon” dans le texte. Musicalement, même si le tempo est différent, on peut le rapprocher de “Deux étrangers”, dans son aspect sauvage et voyou. 

La partie acoustique, sur la petite scène tournante au milieu de la salle, est une joie absolue pour les fans de rock’n’roll en français : voir Johnny Hallyday chanter des standards fifties et sixties de façon dépouillée, revigorante, en électroacoustique, à la bonne franquette. Dans d’irréprochables conditions visuelles et sonores. Tout est nickel.

“Retiens la nuit”, “Joue pas de rock’n’roll pour moi” (ambiance un peu boogie dans le tempo), “I’m Gonna Sit Right Down And Cry (Over You)”, “Laisse les filles”, “Si j’étais un charpentier”, “Tes tendres années” : les chansons sont toutes interprétées en entier et non pas, heureusement, en forme de medley frustrant. Cela permet de mettre en valeur leurs richesses textuelles, musicales et mélodiques.

Les orchestrations sont telles qu’on les rêve : génialement simples, brutes, souples, limpides. Là encore, avec leurs guitares, Yarol (solos à la Scotty Moore) et Robin Lemesurier font des merveilles. L’harmonica de Greg Zlap joue un rôle très important : comme une sorte de ping-pong musical avec la voix de Johnny et les guitares, d’un vers à l’autre, sur les refrains, ou entre ces derniers et les couplets, etc. Johnny, en 2013, chante à la perfection, de façon claire, nette, mélodique, avec l’âme et la gniak d’un adolescent rocker énergique. Là encore, il retrouve le chant sauvage, incisif et mordant que l’on entend sur l’album “Les rocks les plus terribles”.

Le groupe transfigure la version originale de “Laisse les filles”, le “That’s all right mama” français. Il lui donne une résonance inédite, une sauvagerie euphorique qui, dans cette interprétation live, élève cette chanson composée par Jean-Philippe Smet (paroles de Jil & Jan) au même niveau des versions studio anthologiques des “Rocks les plus terribles”. 

Durant un “Fils de personne” dévastateur, chacun/tout le monde y va à fond. Même s’il ne possède évidemment pas le coffre du Patron, Yarol chante le dernier couplet et un refrain de toute son énergie. Ça l’effectue car ce qui compte, c’est la fraternité-complicité qu’il y a entre lui et Johnny lors de ce duo, avec aussi les autres membres du groupe.

Sur “L’attente”, album très bien produit et réalisé mais qui ne contient que des titres sans intérêt artistique, “L’amour à mort” est un gros rock FM mastoc indigeste. Par contre, en concert, ça déménage, même si ça n’est pas non plus un chef-d’œuvre électrique.

Accalmie avec la ballade bienvenue “Si tu pars”, uniquement interprétée auparavant lors du “Flashback Tour”, en 2006/2007.

“L’envie” live 2012/2013 est très proche de l’original de 1986, et à la hauteur de sa création sur scène un an après (show “Johnny se donne à Bercy”). En fond (numérique et 3D) de scène, s’inscrivent les mots-clés de chaque vers à l’instant où Johnny les prononce. Il les clame d’une telle manière que l’on n’est plus lassé d’entendre ce morceau majeur, mais dont la symbolique s’était effilochée, vidée de sa substance au fil des tournées. Depuis 2012, c’est comme si on redécouvrait la puissance de cette chanson de Jean-Jacques Goldman.

Ultime rappel : deux violons, un violoncelle, un piano (Yvan Cassar) ainsi qu'une guitare acoustique (Robin Lemesurier), et “L’attente” s’avère beaucoup plus émouvante sur scène que sur disque, figée et froide. 

Puis comme il y a un an Stade de France, “Quand on n’a que l’amour”, en piano et voix, termine en douceur et avec émotion un show historique dans la carrière de Johnny Hallyday. 

« J’ai voué ma vie au rock’n’roll. J’y serai fidèle jusqu’au bout. Tout comme je vous serai fidèle ! » (© Johnny Hallyday sur la scène de Bercy le 16 juin 2013, après “L’envie”)

François Guibert

(22 juin 2013)

(1) : “Lorada Tour” (30 mars 1996 sur l’île de Chatou), Stade de France (11 septembre 1998, 28 au 30 mai 2009, 15 au 17 juin 2012), Tour Eiffel (10 juin 2000, 14 juillet 2009), Olympia (2 juillet 2000, 9 décembre 2006), Palais des Sports (3 et 20 juin 2006), Zénith (11 novembre 2006), Parc des Princes (14 & 15 juin 2003), Bercy (15 & 20 décembre 2006, 29 & 30 septembre 2006, 1er & 21 octobre 2006, 13 février 2007, 14 et 16 juin 2013).

(2) : seul titre à sauver de cet album, “Cours plus vite Charlie”, une eddiecochranerie francisée par Long Chris et saccadée, qui n’a rien à voir avec le reste du disque.


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Set list du dimanche 16 juin 2013 :


• “Que je t’aime”

• “Allumer le feu”

• “Ma gueule”

• “Nashville Blues”
(à la place de “Je te promets” interprété les 14 & 15 juin)


• “Marie”

• “Deux étrangers”

Avec l’orchestre symphonique de Paris 
(dirigé par Anne Gravoin) :


• “Diego, libre dans sa tête”
• “Quelque chose de Tennessee”
• “Entre mes mains”
• “20 ans”
(le 14 juin, cette valse a été chantée en duo avec Florent Pagny)


• “I Who Have Nothing” 
(avec la choriste Sy Smith)

Intermède : “Respect”
(version Aretha Franklin par le groupe et les trois choristes)


• “Gabrielle”

• “Qu’est-ce que tu croyais”

Partie acoustique, au milieu de Bercy :


• “Retiens la nuit”
• “Joue pas de rock’n’roll pour moi”
• “I’m Gonna Sit Right Down And Cry (Over You)”
• “Laisse les filles”
• “Si j’étais un charpentier”
• “Tes tendres années”

• “Fils de personne”
(en duo avec Yarol Poupaud)

• “L’amour à mort”

• “La musique que j’aime”

1er rappel :

• “Si tu pars”
(avec l’Orchestre symphonique de Paris)


• “L’envie”
(avec, uniquement le vendredi 14 juin, l’Orchestre symphonique)

2e rappel :

• “L’attente”

• “Quand on a que l’amour”


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Concert audio JOHNNY HALLYDAY live
le 15 décembre 2013 au Trianon (Paris)

en ligne sur ce lien :
https://www.youtube.com/watch?v=v3KEU8wWQBM


(attention : son amateur – mais témoignage historique)

Comme l'impression que ce live pirate roots dictaphoné est complètement dingo, rock roll en diable, ultra punk et his-to-rique, s'il n'y a pas de CD live officiel qui sortira(it). En tout cas, c'est pas pire que la captation officielle audio des Olympia 1962, 1964, Palais des Sports 1967 et 1969.

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Je suis né dans la rue
Rock’n’roll man
Nashville blues
La terre promise
Le pénitencier
Gabrielle
Joue pas de rock’n’roll pour moi
Be Bop a Lula
Blue Suede Shoes
I’m Gonna Sit Right Down and Cry (Over You)
Hey Joe
Le bon temps du rock’n’roll
Que je t’aime
Voyage au pays des vivants
Fils de personne
L’envie
La musique que j’aime
Dead or Alive
L’amour à mort
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© Frédéric Doucet
(15 décembre 2013)



• Nouvelle page spéciale

« Compte rendu du concert de JOHNNY HALLYDAY

(+ DJ PHILIPPE MANOEUVRE
& DJ YAROL POUPAUD)

le 15 décembre 2013 au TRIANON (Paris) »


sur ce lien (à copier-coller) :
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© Johnny Hallyday 1960 dessiné
par Alain Chennevière 2013




JOHNNY HALLYDAY

(direction musicale :
YAROL POUPAUD)

+ 1ère partie : DJ PHILIPPE MANŒUVRE
(& DJ YAROL POUPAUD)


Concert au profit de l’association La Bonne Etoile,

le dimanche 15 décembre 2013
au TRIANON (Paris) :


« Bonsoir ! Il m’est arrivé un drôle de truc jeudi soir,annonce Philippe Manœuvre devant les deux platines
qui trônent à l’avant de la scène. J’étais à mon journal, et je reçois un coup de téléphone de Seb Farran. Il me dit : “Qu’est-ce que tu fais dimanche soir ? Il y a Johnny qui donnera un concert au Trianon. Et il veut que tu chauffes la salle.” Alors, on est là ensemble pendant trois quarts d’heure, une heure
(sifflements du public, qui trépigne d’impatience de voir le king). Oui, je sais, mais vous êtes là pour une bonne cause et on va passer de la bonne  musique. Ça va faire plaisir au patron. »

Voici la sélection de ce disc-jockey :

• “Get Rhythm” (Johnny Cash).

• Un titre de Screamin’ Jay Hawkins. Le disque semble rayé ou, en tout cas, saute au même endroit à plusieurs reprises — première grimace de Manœuvre. L’assistant, présent durant le set, vient à la rescousse. Finalement, bye Screamin’ et on enchaîne avec…

• « … Un titre de Peter Watson ! »

• “The Way I Walk” (Jack Scott).

« Un p’tit Lynyrd, ça vous irait ? » et hop, “Sweet Home Alabama” (Lynyrd Skynyrd). Manœuvre vient sur le devant de la scène, fait taper dans les mains. Et comme à plusieurs reprises durant ce “DJ Set”, il gigote en improvisant à tout-va ses pas de danse. Tel un dingofan de rock’n’roll qu’il est depuis plusieurs décennies. A la fin de cette version originale de “Cartes postales d’Alabama”, Yarol, en veste et pantalon jean, arrive et pioche dans les vinyles situés en dessous des platines.

On ne sait pas trop pourquoi mais, pendant tout le “DJ Set”, Rémi Bouet (président du fan club Limited Access) reste planté au fond de la scène. Les bras croisés ou, à la Jacques Chirac, les mains dans les poches de son patalon.

« Vous l’aurez remarqué, poursuit le Mad Man’,Yarol est avec nous. Lui aussi a une collection de disques rockabilly et souhaitait vous la faire partager. A partir de maintenant, on va avoir une sélection de Yarol. »

• “Trouble” (Elvis Presley).

• “Red Hot” (Billy Lee Riley).

• “Baby Let’s Play House” (pas par Elvis).

• “Oh Baby Doll” (Chuck Berry).

Resté dans les parages, Manœuvre déclare : « Yarol voudrait que vous bougiez lorsqu’il va arriver tout à l’heure avec le patron. Est-ce que vous pouvez lui promettre ? » La salle : « Ouaaaissssss !!!!! » Yarol part dans la coulisse se préparer pour le concert, Manœuvre reprend les commandes (l’assistant est pas loin, à deux mètres — au cas où).

•  “Manish Boy” (Muddy Waters).

« Qu’est-ce que vous diriez d’un petit inédit d’Amy Winehouse ? », hop, c’est parti.

• “I Don’t Want To Discuss It” (Little Richard).

• “Santa Claus Is Back In Town” (Elvis Presley).

• “(She’s) Sexy & 17” (Stray Cats).

• Un gros rock (des années 1970 ?) américain bien lourd. Le disque saute, semble rayé. Mad Man navré. « Si vous voulez, depuis cet après-midi, les platines ne marchent pas. On va travailler avec une seule platine (au lieu des deux) »,annonce-t-il, dépité. Mais il ne va pas s’en laisser compter.

• Un rock normal, ambiance 70s, avec les mots « Thunder Dome » dedans.

• “Jumpin’ Jack Flash” (pas par les Rolling Stones, et avec un son à la ZZ Top).

• “I Live The Life I Love” (par Muddy Waters ? sous réserves).

• Manœuvre se déhanche à nouveau, cette fois sur un titre de Bo Diddley. « Et voilà, c’est presque terminé. Vous avez été super sympas. Merci à tous de votre indugence. Je suis désolé de ces problèmes incontrôlables de platine. Moi, c’est la première fois que je faisais David Guetta. Et d’ailleurs, je… (le micro se coupe. Manœuvre, accablé, sur scène : « Oh noooonn ! », rires spontanés et bon esprit dans le public. Le micro remarche). Je vous souhaite un extraordinaire concert ! »

Juste après la prestation de Manœuvre, les titres “Brand New Cadillac”, “Jimmy Jazz”, “Hateful”, “Rudie Can’t Fail”, “Spanish Bombs” des The Clash remasterisés 2013 sont diffusés dans la sono. Marc Lavoine est au premier rang du premier balcon, avec sa femme Sarah, côté droit face à la scène. Il tape des mains, se trémousse à chaque instant durant ces chansons qu’il connaît à l’évidence par cœur.

Le dimanche 16 juin 2013 à Bercy (Paris), Johnny Hallyday délivrait avec le Yarol Poupaud’s Wild Rock’n’Roll Gang une prestation historique, impeccable. C’était, d’une certaine façon, “la” prestation de sa vie d’artiste chanteur de scène. Ce soir-là, tout est devenu magique dès lors qu’ils ont joué “Nashville Blues” (troisième morceau de la set list) en lieu et place de l’inutile “Je te promets” (joué les deux soirs précédents).

De plus, on imagine Yarol, Greg Zlap & co surboostés par le set 100 % rock’n’roll roots qu’ils avaient fait au Théâtre de Paris dix-huit heures plus tôt.

Dans l'inconscience la plus totale, la compagnie de disques Warner a commis la monumentale erreur de graver pour l’éternité sur CéDés et DéVéDés la soirée planplan du samedi 15 juin. Celle qui fut télévisée. Sans doute l’a-t-elle fait parce qu’il y a des invités “prestigieux”.

Or, justement, ces derniers alourdissent et ralentissent de façon considérable le show. La palme d’or revenant à Eddy Mitchell qui, avec son scandaleux je-men-foutisme, saccage “La musique que j’aime”. Sans que cela ait l’air de le gêner plus que cela, vis-à-vis des musiciens qui sont en train de jouer pour rattraper le fait qu’il ne soit pas vocalement dans les clous et le tempo.

Pile poil six mois plus tard, ce dimanche 15 décembre, Johnny Hallyday fait tout aussi fort. Il est dans la même intensité vocale et scénique que le dimanche 16 juin à Bercy. Avec en prime un répertoire axé 95 % rock’n’roll et blues. Gorgé de feeling, de dinguerie, de spontanéité et de très bonne ambiance, sur scène comme dans l’assistance.

Les 5 % restant étant “Que je t’aime”, dans une version OK normale et même d’ailleurs plutôt intimiste, et la puissante chanson “L’envie”. A cela, il y a aussi le fait qu’il se produit dans une salle de mille places. Ce qui, pour lui, solide et mythique rocker originel, fait office de club.

C’est comme si on avait la possibilité spatio-temporelle de pouvoir assister à l’un de ses concerts à l’Olympia 1964, avec Joey & The Showmen (le groupe des “Rocks les plus terribles”).

21h, ça démarre 1 2 3 4 carré, pète-sec, nerveux, électrique en diable avec “Je suis né dans la rue”. Greg Zlap, le pied sur l’un des retours, chauffe le public avec son harmonica en le regardant dans les yeux. Le son et l’ambiance sont percutants, électriques en diable.

Les guitares de Yarol Poupaud et Robin Lemesurier, rythmiques ou dans les solos, sont aiguisées, acérées. Yarol et Johnny ont constitué pour cette tournée 2012/2013 un vrai groupe, en aucun cas un orchestre.

Ces musiciens sont tellement bons, ils ont la musique du diable chevillée au corps : Fred Jimenez (basse), Alain Lanty (piano), Frédéric Scamps (orgue), Vincent Polycarpe (batterie, qui remplace Geoff Dugmore pour cette date unique à Paris), Amy Keys et Sy Smith (choeurs).

Au cours de cette tournée d’un an et demi, Yarol a insufflé un esprit libertaire et dingo 100 % “Rock’n’roll Friday” (1). C’est le meneur de bande qu’il fallait à Johnny Hallyday pour ses concerts.

Le show de ce soir au Trianon est idéal. Quasiment rien que du rock’n’roll, du blues, rempli de bonnes vibrations électriques. Avec une set list quasiment de rêve. Son seul défaut est qu’il n’y figure aucun morceau des “Rocks les plus terribles”. Un petit “Ô Carole” (“Carol” de Berry Chuck), “Johnny, reviens !” (“Johnny B. Goode”, le même) ou, encore plus fort, n’importe quelle autre pépite (très rarement interprétée sur scène) de ce fantastique disque éternel : on serait alors au paradis des JH (“Les JH” = les fans de Johnny).

Après la profession de foi “Rock’n’roll Man” parolée par Michel Mallory, arrive “Nashville Blues”. On s’y croirait, dans un honky tonk de là-bas. Johnny laisse parler son âme de petit Franco-Belge rêvant de cowboyeries, d’Elvis, Eddie Cochran, etc., et d’une Amérique “d’avant”, idéalisée et imaginaire.

“Le pénitencier” est le moment le plus “normal” du set, avec “Que je t’aime” et “L’envie”. “La terre promise”, pétaradante et joyeusement furieuse, bondit quant à elle d’un bout à l’autre de chaque vers pendant quatre à cinq minutes. Avec toujours l’harmonica de Zlap en gimmick (et lors d’un solo).

C’est d’ailleurs lui qui mène par le bout de son harmonica la zébulonesque “Gabrielle”, avec les guitares de Yarol et Robin. Johnny se lâche encore plus. Il envoie avec humour, au milieu de la chanson, au moment où celle-ci s’électrifie, à l’attention de madame Chirac : « Ah Bernadette ! Tu brûles dans mon cœur, c’est une illusion de douceur. » Euphorie dans la salle. Soudain, dans la salle, nous sommes mille poteaux-Salut les Coupaingues souriant ou riant à cette dédicace sympa, chantée et improvisée.

A son balcon, Marc Lavoine s’éclate spontanément, comme un petit fou, comme un enfant. Durant tout le concert, il n’arrête pas de sourire, les yeux rieurs, de bouger sur son siège, de taper avec ses mains sur le rebord de la rembarde.

“Joue pas de rock’n’roll pour moi”, canetwouy (copyright Dick Rivers) rock bonne franquette, réchauffé par l’harmonica de Greg Zlap, est chanté par Johnny, sa guitare à la main. On entend celle-ci distinctement dans la sono — cela mérite d’être signalé.

Vient une séquence bien réjouissante de rocks anglophones de base. D’abord, un “Be Bop A Lula” réclamé (et obtenu) par Les JH du milieu de la salle, en fosse. “Blue Suede Shoes” du tonnerre, avec un max’ de chouettes échos dans les enceintes, pour que ça sonne comme dans les enregistrements américains des années 1950. Et “I’m Gonna Sit Right Down And Cry (Over You)”.

“Hey Joe” est rugueux et sauvage. Une interprétation proche de la version studio d’Alain Bashung 1985, aussi bien dans la voix de Johnny que dans l’orchestration.

Le boogie carré et nerveux “Le bon temps du rock’n’roll” déchaîne les passions. Tout le monde reprend en chœur les paroles, spécialement les mots « rock’n’roll ! (…) rock’n’roll ! (etc.) ».

Donc, après un “Que je t’aime” incongru dans cet set, le psychédélisme déploit ses ailes avec une version de “Voyage au pays des vivants” digne de l’album de 1969 dont il est issu. Johnny, notamment, fait des merveilles lorsqu’il envoie des « oh non ! noon ! nooon !! aaaaah » entre les couplets. Et aussi lors de la fameuse phrase « je ne recommencerai jamais ! », répétée une vingtaine
de fois.

Au même titre que “Rock’n’roll man”, “Fils de personne” est aussi l’une des principales cartes de visite et d’identité de Johnny. En quatre minutes, cette chanson symbolise et revendique bien son univers musical ainsi que ses origines sociales, le fait qu’il ne doit rien à personne et qu’il s’est fait quasiment tout seul. Yarol (qui chante le dernier couplet) et le groupe, à l’évidence, prennent un pied immense à jouer ce genre de morceaux.

“L’envie” roule OK, sans surprise. Elle impressionne moins qu’à Bercy ou au Stade de France où elle était déclamée avec, en fond de scène, les mots-clés (de ces paroles) inscrits en lettres géantes au fur et à mesure que Johnny les chantait.

Au rappel : “La musique que j’aime”. Cette fois, contrairement au CD/DVD live officiel 2013, pas d’Eddy Mitchell désinvolte pour massacrer comme c’est pas permis cet archi-standard de Hallyday. Une énième fois
de plus, en live, “La musique…” fonctionne toujours. Elle embarque tout le monde dans la salle.

Beaucoup plus intéressant et surprenant est la fabuleuse version d’un obscur titre rockabilly : “Dead Or Alive”
de Lonnie Dolegan. Avec un pic spécial au moment où il chante les mots « I don’t like your hard rock hotel! ». Cette version 2013 mériterait de figurer sur l’album “Les rocks les plus terribles” (avec un texte en français).

En clôture du set, à 22h25 : “L’amour à mort”, un rock actuel, de série B, pas inoubliable. Mais qui, en concert, met l’ambiance comme il faut. Avec le public qui reprend en chœur les paroles du refrain.

Johnny Hallyday au Trianon, c’est exactement le genre de spectacle, intimiste, authentique, rock’n’roll, “retour  aux sources” (2) qu’il faut qu’il fasse à Paris lors de sa tournée prévue en 2015. Sans séquences avec orchestre symphonique, même si celles-ci sont plaisantes à entendre et transporte les spectateurs. Par contre, avec des cuivres. Et ça serait vraiment l’idéal que cela se déroule dans des salles de quelques milliers de personnes (pas plus), du style Olympia ou Palais des Sports.

François Guibert
(24 décembre 2013)

(1) : les “Rock'n'roll Friday” étaient des soirées-concerts une fois par semaine au Gibus et au Triptyque de 2005 à 2008. Yarol y était l’un des musiciens réguliers sur scène, et le régisseur-intendant d’un soir de tous les groupes qui s’y produisaient : The Hellboys, Naast, Heartbreak Hotel, Brats, Plastiscines, Les Shades, etc.

(2) : comme on dit — même si, en fait, Johnny n’arrête pas d’en faire, des “retours aux sources”, à chaque spectacle.


JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 13122410575416724011842283


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Concert de JOHNNY HALLYDAY le 15 décembre 2013 au TRIANON (Paris)

en écoute dans son intégralité (captation amateur) sur ce lien (à copier-coller) :

https://www.youtube.com/watch?v=v3KEU8wWQBM



JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 13122410264716724011842270


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JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 13122411455916724011842365
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JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 13122512275016724011842389

© Frédéric Doucet
(15 décembre 2013)



• Nouvelle page spéciale

« Compte rendu du concert de JOHNNY HALLYDAY

(+ DJ PHILIPPE MANOEUVRE
& DJ YAROL POUPAUD)

le 15 décembre 2013 au TRIANON (Paris) »


sur ce lien (à copier-coller) :
http://heartbreakhotelthehellboysnikolaacin.fr.gd/JOHNNY-HALLYDAY-le-15-decembre-2013-au-TRIANON--k1-Paris-k2---d--compte-rendu-.-.htm


JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 13122409404316724011842228


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JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 13122409410616724011842232

JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 13122409410116724011842231

JEAN-PHILIPPE SMET (JOHNNY HALLYDAY) dans "LE PARADIS SUR TERRE" (Tennessee Williams) à EDOUARD VII, avec AUDREY DANA et JULIEN COTTEREAU : compte rendu 13122512045216724011842377

© Johnny Hallyday 1960 dessiné
par Alain Chennevière 2013




JOHNNY HALLYDAY

(direction musicale :
YAROL POUPAUD)

+ 1ère partie : DJ PHILIPPE MANŒUVRE
(& DJ YAROL POUPAUD)


Concert au profit de l’association La Bonne Etoile,

le dimanche 15 décembre 2013
au TRIANON (Paris) :


« Bonsoir ! Il m’est arrivé un drôle de truc jeudi soir,annonce Philippe Manœuvre devant les deux platines
qui trônent à l’avant de la scène. J’étais à mon journal, et je reçois un coup de téléphone de Seb Farran. Il me dit : “Qu’est-ce que tu fais dimanche soir ? Il y a Johnny qui donnera un concert au Trianon. Et il veut que tu chauffes la salle.” Alors, on est là ensemble pendant trois quarts d’heure, une heure
(sifflements du public, qui trépigne d’impatience de voir le king). Oui, je sais, mais vous êtes là pour une bonne cause et on va passer de la bonne  musique. Ça va faire plaisir au patron. »

Voici la sélection de ce disc-jockey :

• “Get Rhythm” (Johnny Cash).

• Un titre de Screamin’ Jay Hawkins. Le disque semble rayé ou, en tout cas, saute au même endroit à plusieurs reprises — première grimace de Manœuvre. L’assistant, présent durant le set, vient à la rescousse. Finalement, bye Screamin’ et on enchaîne avec…

• « … Un titre de Peter Watson ! »

• “The Way I Walk” (Jack Scott).

« Un p’tit Lynyrd, ça vous irait ? » et hop, “Sweet Home Alabama” (Lynyrd Skynyrd). Manœuvre vient sur le devant de la scène, fait taper dans les mains. Et comme à plusieurs reprises durant ce “DJ Set”, il gigote en improvisant à tout-va ses pas de danse. Tel un dingofan de rock’n’roll qu’il est depuis plusieurs décennies. A la fin de cette version originale de “Cartes postales d’Alabama”, Yarol, en veste et pantalon jean, arrive et pioche dans les vinyles situés en dessous des platines.

On ne sait pas trop pourquoi mais, pendant tout le “DJ Set”, Rémi Bouet (président du fan club Limited Access) reste planté au fond de la scène. Les bras croisés ou, à la Jacques Chirac, les mains dans les poches de son patalon.

« Vous l’aurez remarqué, poursuit le Mad Man’,Yarol est avec nous. Lui aussi a une collection de disques rockabilly et souhaitait vous la faire partager. A partir de maintenant, on va avoir une sélection de Yarol. »

• “Trouble” (Elvis Presley).

• “Red Hot” (Billy Lee Riley).

• “Baby Let’s Play House” (pas par Elvis).

• “Oh Baby Doll” (Chuck Berry).

Resté dans les parages, Manœuvre déclare : « Yarol voudrait que vous bougiez lorsqu’il va arriver tout à l’heure avec le patron. Est-ce que vous pouvez lui promettre ? » La salle : « Ouaaaissssss !!!!! » Yarol part dans la coulisse se préparer pour le concert, Manœuvre reprend les commandes (l’assistant est pas loin, à deux mètres — au cas où).

•  “Manish Boy” (Muddy Waters).

« Qu’est-ce que vous diriez d’un petit inédit d’Amy Winehouse ? », hop, c’est parti.

• “I Don’t Want To Discuss It” (Little Richard).

• “Santa Claus Is Back In Town” (Elvis Presley).

• “(She’s) Sexy & 17” (Stray Cats).

• Un gros rock (des années 1970 ?) américain bien lourd. Le disque saute, semble rayé. Mad Man navré. « Si vous voulez, depuis cet après-midi, les platines ne marchent pas. On va travailler avec une seule platine (au lieu des deux) »,annonce-t-il, dépité. Mais il ne va pas s’en laisser compter.

• Un rock normal, ambiance 70s, avec les mots « Thunder Dome » dedans.

• “Jumpin’ Jack Flash” (pas par les Rolling Stones, et avec un son à la ZZ Top).

• “I Live The Life I Love” (par Muddy Waters ? sous réserves).

• Manœuvre se déhanche à nouveau, cette fois sur un titre de Bo Diddley. « Et voilà, c’est presque terminé. Vous avez été super sympas. Merci à tous de votre indugence. Je suis désolé de ces problèmes incontrôlables de platine. Moi, c’est la première fois que je faisais David Guetta. Et d’ailleurs, je… (le micro se coupe. Manœuvre, accablé, sur scène : « Oh noooonn ! », rires spontanés et bon esprit dans le public. Le micro remarche). Je vous souhaite un extraordinaire concert ! »

Juste après la prestation de Manœuvre, les titres “Brand New Cadillac”, “Jimmy Jazz”, “Hateful”, “Rudie Can’t Fail”, “Spanish Bombs” des The Clash remasterisés 2013 sont diffusés dans la sono. Marc Lavoine est au premier rang du premier balcon, avec sa femme Sarah, côté droit face à la scène. Il tape des mains, se trémousse à chaque instant durant ces chansons qu’il connaît à l’évidence par cœur.

Le dimanche 16 juin 2013 à Bercy (Paris), Johnny Hallyday délivrait avec le Yarol Poupaud’s Wild Rock’n’Roll Gang une prestation historique, impeccable. C’était, d’une certaine façon, “la” prestation de sa vie d’artiste chanteur de scène. Ce soir-là, tout est devenu magique dès lors qu’ils ont joué “Nashville Blues” (troisième morceau de la set list) en lieu et place de l’inutile “Je te promets” (joué les deux soirs précédents).

De plus, on imagine Yarol, Greg Zlap & co surboostés par le set 100 % rock’n’roll roots qu’ils avaient fait au Théâtre de Paris dix-huit heures plus tôt.

Dans l'inconscience la plus totale, la compagnie de disques Warner a commis la monumentale erreur de graver pour l’éternité sur CéDés et DéVéDés la soirée planplan du samedi 15 juin. Celle qui fut télévisée. Sans doute l’a-t-elle fait parce qu’il y a des invités “prestigieux”.

Or, justement, ces derniers alourdissent et ralentissent de façon considérable le show. La palme d’or revenant à Eddy Mitchell qui, avec son scandaleux je-men-foutisme, saccage “La musique que j’aime”. Sans que cela ait l’air de le gêner plus que cela, vis-à-vis des musiciens qui sont en train de jouer pour rattraper le fait qu’il ne soit pas vocalement dans les clous et le tempo.

Pile poil six mois plus tard, ce dimanche 15 décembre, Johnny Hallyday fait tout aussi fort. Il est dans la même intensité vocale et scénique que le dimanche 16 juin à Bercy. Avec en prime un répertoire axé 95 % rock’n’roll et blues. Gorgé de feeling, de dinguerie, de spontanéité et de très bonne ambiance, sur scène comme dans l’assistance.

Les 5 % restant étant “Que je t’aime”, dans une version OK normale et même d’ailleurs plutôt intimiste, et la puissante chanson “L’envie”. A cela, il y a aussi le fait qu’il se produit dans une salle de mille places. Ce qui, pour lui, solide et mythique rocker originel, fait office de club.

C’est comme si on avait la possibilité spatio-temporelle de pouvoir assister à l’un de ses concerts à l’Olympia 1964, avec Joey & The Showmen (le groupe des “Rocks les plus terribles”).

21h, ça démarre 1 2 3 4 carré, pète-sec, nerveux, électrique en diable avec “Je suis né dans la rue”. Greg Zlap, le pied sur l’un des retours, chauffe le public avec son harmonica en le regardant dans les yeux. Le son et l’ambiance sont percutants, électriques en diable.

Les guitares de Yarol Poupaud et Robin Lemesurier, rythmiques ou dans les solos, sont aiguisées, acérées. Yarol et Johnny ont constitué pour cette tournée 2012/2013 un vrai groupe, en aucun cas un orchestre.

Ces musiciens sont tellement bons, ils ont la musique du diable chevillée au corps : Fred Jimenez (basse), Alain Lanty (piano), Frédéric Scamps (orgue), Vincent Polycarpe (batterie, qui remplace Geoff Dugmore pour cette date unique à Paris), Amy Keys et Sy Smith (choeurs).

Au cours de cette tournée d’un an et demi, Yarol a insufflé un esprit libertaire et dingo 100 % “Rock’n’roll Friday” (1). C’est le meneur de bande qu’il fallait à Johnny Hallyday pour ses concerts.

Le show de ce soir au Trianon est idéal. Quasiment rien que du rock’n’roll, du blues, rempli de bonnes vibrations électriques. Avec une set list quasiment de rêve. Son seul défaut est qu’il n’y figure aucun morceau des “Rocks les plus terribles”. Un petit “Ô Carole” (“Carol” de Berry Chuck), “Johnny, reviens !” (“Johnny B. Goode”, le même) ou, encore plus fort, n’importe quelle autre pépite (très rarement interprétée sur scène) de ce fantastique disque éternel : on serait alors au paradis des JH (“Les JH” = les fans de Johnny).

Après la profession de foi “Rock’n’roll Man” parolée par Michel Mallory, arrive “Nashville Blues”. On s’y croirait, dans un honky tonk de là-bas. Johnny laisse parler son âme de petit Franco-Belge rêvant de cowboyeries, d’Elvis, Eddie Cochran, etc., et d’une Amérique “d’avant”, idéalisée et imaginaire.

“Le pénitencier” est le moment le plus “normal” du set, avec “Que je t’aime” et “L’envie”. “La terre promise”, pétaradante et joyeusement furieuse, bondit quant à elle d’un bout à l’autre de chaque vers pendant quatre à cinq minutes. Avec toujours l’harmonica de Zlap en gimmick (et lors d’un solo).

C’est d’ailleurs lui qui mène par le bout de son harmonica la zébulonesque “Gabrielle”, avec les guitares de Yarol et Robin. Johnny se lâche encore plus. Il envoie avec humour, au milieu de la chanson, au moment où celle-ci s’électrifie, à l’attention de madame Chirac : « Ah Bernadette ! Tu brûles dans mon cœur, c’est une illusion de douceur. » Euphorie dans la salle. Soudain, dans la salle, nous sommes mille poteaux-Salut les Coupaingues souriant ou riant à cette dédicace sympa, chantée et improvisée.

A son balcon, Marc Lavoine s’éclate spontanément, comme un petit fou, comme un enfant. Durant tout le concert, il n’arrête pas de sourire, les yeux rieurs, de bouger sur son siège, de taper avec ses mains sur le rebord de la rembarde.

“Joue pas de rock’n’roll pour moi”, canetwouy (copyright Dick Rivers) rock bonne franquette, réchauffé par l’harmonica de Greg Zlap, est chanté par Johnny, sa guitare à la main. On entend celle-ci distinctement dans la sono — cela mérite d’être signalé.

Vient une séquence bien réjouissante de rocks anglophones de base. D’abord, un “Be Bop A Lula” réclamé (et obtenu) par Les JH du milieu de la salle, en fosse. “Blue Suede Shoes” du tonnerre, avec un max’ de chouettes échos dans les enceintes, pour que ça sonne comme dans les enregistrements américains des années 1950. Et “I’m Gonna Sit Right Down And Cry (Over You)”.

“Hey Joe” est rugueux et sauvage. Une interprétation proche de la version studio d’Alain Bashung 1985, aussi bien dans la voix de Johnny que dans l’orchestration.

Le boogie carré et nerveux “Le bon temps du rock’n’roll” déchaîne les passions. Tout le monde reprend en chœur les paroles, spécialement les mots « rock’n’roll ! (…) rock’n’roll ! (etc.) ».

Donc, après un “Que je t’aime” incongru dans cet set, le psychédélisme déploit ses ailes avec une version de “Voyage au pays des vivants” digne de l’album de 1969 dont il est issu. Johnny, notamment, fait des merveilles lorsqu’il envoie des « oh non ! noon ! nooon !! aaaaah » entre les couplets. Et aussi lors de la fameuse phrase « je ne recommencerai jamais ! », répétée une vingtaine
de fois.

Au même titre que “Rock’n’roll man”, “Fils de personne” est aussi l’une des principales cartes de visite et d’identité de Johnny. En quatre minutes, cette chanson symbolise et revendique bien son univers musical ainsi que ses origines sociales, le fait qu’il ne doit rien à personne et qu’il s’est fait quasiment tout seul. Yarol (qui chante le dernier couplet) et le groupe, à l’évidence, prennent un pied immense à jouer ce genre de morceaux.

“L’envie” roule OK, sans surprise. Elle impressionne moins qu’à Bercy ou au Stade de France où elle était déclamée avec, en fond de scène, les mots-clés (de ces paroles) inscrits en lettres géantes au fur et à mesure que Johnny les chantait.

Au rappel : “La musique que j’aime”. Cette fois, contrairement au CD/DVD live officiel 2013, pas d’Eddy Mitchell désinvolte pour massacrer comme c’est pas permis cet archi-standard de Hallyday. Une énième fois
de plus, en live, “La musique…” fonctionne toujours. Elle embarque tout le monde dans la salle.

Beaucoup plus intéressant et surprenant est la fabuleuse version d’un obscur titre rockabilly : “Dead Or Alive”
de Lonnie Dolegan. Avec un pic spécial au moment où il chante les mots « I don’t like your hard rock hotel! ». Cette version 2013 mériterait de figurer sur l’album “Les rocks les plus terribles” (avec un texte en français).

En clôture du set, à 22h25 : “L’amour à mort”, un rock actuel, de série B, pas inoubliable. Mais qui, en concert, met l’ambiance comme il faut. Avec le public qui reprend en chœur les paroles du refrain.

Johnny Hallyday au Trianon, c’est exactement le genre de spectacle, intimiste, authentique, rock’n’roll, “retour  aux sources” (2) qu’il faut qu’il fasse à Paris lors de sa tournée prévue en 2015. Sans séquences avec orchestre symphonique, même si celles-ci sont plaisantes à entendre et transporte les spectateurs. Par contre, avec des cuivres. Et ça serait vraiment l’idéal que cela se déroule dans des salles de quelques milliers de personnes (pas plus), du style Olympia ou Palais des Sports.

François Guibert
(24 décembre 2013)

(1) : les “Rock'n'roll Friday” étaient des soirées-concerts une fois par semaine au Gibus et au Triptyque de 2005 à 2008. Yarol y était l’un des musiciens réguliers sur scène, et le régisseur-intendant d’un soir de tous les groupes qui s’y produisaient : The Hellboys, Naast, Heartbreak Hotel, Brats, Plastiscines, Les Shades, etc.

(2) : comme on dit — même si, en fait, Johnny n’arrête pas d’en faire, des “retours aux sources”, à chaque spectacle.


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Concert de JOHNNY HALLYDAY le 15 décembre 2013 au TRIANON (Paris)

en écoute dans son intégralité (captation amateur) sur ce lien (à copier-coller) :

https://www.youtube.com/watch?v=v3KEU8wWQBM



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Dans le cadre d'une interview de Paris Radio Campus,

en direct le 5 février 2014,

Yarol Poupaud parle du "Born Rocker Tour" 2012/2013 de Johnny Hallyday

sur ce lien :

https://www.youtube.com/watch?v=2fZpqjU6shs



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Ci-dessus : Johnny Hallyday le 10 juillet 2016 à l'Opéra Garnier (Paris).




Nouvelle page spéciale inédite

« Compte rendu détaillé du concert du groupe du “RESTER VIVANT TOUR” de JOHNNY HALLYDAY
le 9 décembre 2017 à La Madeleine (Paris) »


sur ce lien :
http://heartbreakhotelthehellboysnikolaacin.fr.gd/Concert-du-groupe-du--g-RESTER-VIVANT-TOUR-g--de-JOHNNY-HALLYDAY-le-9-decembre-2017-a-La-Madeleine--k1-Paris-k2---d--compte-rendu-.-.htm



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Concert (52 mn) du groupe du « RESTER VIVANT TOUR »

de JOHNNY HALLYDAY

le samedi 9 décembre 2017

de 11h45 à 12h35 devant l’église de la Madeleine (Paris) :


Entre République française, (« vous aimez bien, je sais, le ») rock’n’roll musique, et présence du peuple de France. Cette journée de salutation et d’au revoir terrestre du public à Johnny Hallyday s’est déroulée de la meilleure manière possible. Il aurait été impossible de faire mieux que cela.

De 11h45 à 12h35, les trois quarts des membres du groupe du “Rester Vivant Tour” donnent un concert quasi surprise. En plein air, sous un soleil d’automne et un ciel bleu idéal. Un fantastique cadeau offert par la Bande à Yarol Poupaud aux milliers de fans présents rue Royale, devant l’église de la place de la Madeleine.

Sont présents sur la mini scène : Yarol, Philippe Almosnino, Robin Lemesurier (guitares), Greg Zlap (harmonica), Allen Hoist (saxophone), Alain Lanty (piano), Jean-Max Méry (orgue), Laurent Vernerey (basse).

Aux chœurs : Stefan Filey, l’Américaine Amy Keys. Ainsi que, du Stade de France 1998 et du Tour 2000 (Tour Eiffel, Olympia), Angéline Annonier et Jerryka Jacques-Gustave. Ils interviennent régulièrement, pas tout le temps, plutôt sur les refrains, comme une sorte de “voix guide”.

À la batterie, à la place de Geoff Dugmore : Christophe Deschamps (qui a joué sur l’album “Gang”, ainsi qu’avec “Les vieilles canailles” en tournée).

Norbert “Nono” Krief joue de la guitare sur “La musique que j’aime” et “L’envie”, les deux premiers titres. Il a accompagné JH de 1987 (le mythique “Johnny se donne à Bercy”, premier très bon disque live en béton armé de la carrière de JH) à l’été 1993.

C’est comme si Johnny donnait un inespéré Ultime Concert à Paris. Comme si on se retrouvait à Bercy AccorHotels Arena (27 au 29 novembre 2015, 2 et 3 février 2016) ou à l’Opéra Garnier (10 juillet 2016) pour cette nouvelle étape du “Rester Vivant Tour”.

L’esprit de Hallyday est présent partout : sur scène, et aux côtés de chacun d’entre nous dans la foule. Une impression renforcée par la toile géante de la superbe photo noir & blanc de Johnny. Apposée sur la devanture de l’église, surplombant la scène, elle fait face à tous les spectateurs.

Au centre de la mini scène, est posée sur un trépied l’une des guitares du Rocker le Plus Terrible. Il n’y a aucun chanteur. C’est très bien comme cela. Dans ces instants, on n’a pas envie qu’un chanteur, aussi connu soit-il, prenne possession du micro de Johnny Hallyday.

D’ailleurs, le public chante les paroles à sa place. Parfois en se trompant dans les couplets et les vers. Chacun dans l’assistance entonne les paroles avec ferveur et tout son cœur. Doucement lorsqu’il s’agit des ballades mélancoliques : “Je te promets”, “Quelque chose de Tennessee”, “L’idole des jeunes”.
Ou en y allant franco, joyeusement, quand ce sont du rythme et du blues (“Noir c’est noir”), ainsi que les refrains et bouts de couplets de “Ma gueule”, “Allumer le feu”, “L’envie”, “Requiem pour un fou”, etc.

Pour “Gabrielle”, cainetwuy swamp du Bayou made in Paname, on lève comme d’hab’ tous les bras en croix sur les « Mourir d’amour enchaîné ». Sur ce titre, le solo diablesque de Greg Zlap à l’harmonica déchaîne la foule. Tout le monde tape dans les mains. C’est la fête du rock et du roll. Et cela met du baume au cœur à toutes et à tous.

Le blues’n’roll “Le pénitencier” chamboule drôlement. Notamment quand sont interprétées les paroles : « Les portes du pénitencier / Bientôt vont se refermer / Et c’est là que je finirai ma vie / Comme d’autres gars l’ont fini. »

Dans cette set list populaire et impeccable, c’est génial que Yarol, Philippe et les autres y casent l’un des “Rocks les plus terribles” : “Ô Carole”. Idem pour “Elle est terrible”, un rock et roll eddiecochranien transfiguré comme seuls les rockers français savent excellemment le faire depuis 1960.

Le groupe fait une dédicace à la période Vogue en jouant un titre que Johnny n’a pas chanté (et encore, expédié dans un medley) depuis le Parc des Princes 1993 : “Souvenirs souvenirs”. Dans une version très belouze, grâce à l’harmonica de Greg, et Salut Les (Vrais) Copains, avec les guitares yé-yé twuyst.

Depuis 2003, hormis durant le “Rester Vivant Tour” où ce morceau n’était pas interprété, “Marie” est l’instant variété du spectacle. Là, vu le contexte solennel, on apprécie beaucoup sa version instrumentale. L’harmonica de Greg Zlap reprend la trame mélodique vocale du chant de Johnny, vers par vers, accompagné par le public. “Marie” sonne ici comme un blues authentique, épuré. Magique.

Au total, cinquante minutes musicales d’émotions incroyables. Dans une ambiance très chaleureuse, joyeuse, pleine d’émotions.

Le président de la République française prononce un discours irréprochable. À la hauteur de cet événement historique.

La messe est retransmise sur un écran très peu géant à droite de l’église, à moitié caché par un arbre. Au moins est-elle parfaitement audible, bien sonorisée. Chacun participe à cette cérémonie religieuse comme si on était à l’intérieur du monument. Durant ces cent-vingt minutes, c’est le silence-respect total et absolu, rue Royale comme aux alentours.

Lorsque Yarol, Maxim Nucci, Robin Lemesurier, Matthieu Chédid jouent de la guitare devant le cercueil entre les interventions de Carole Bouquet, à l’extérieur, nous les écoutons religieusement (“Je te promets”). Et quand cela s’y prête, en chantant en chœur par milliers doucement (“Quelque chose de Tennessee”, “Que je t’aime”). Ou en tapant dans les mains (“La musique que j’aime”, “Mystery Train”, “De l’amour”).

Durant les trente ou quarante-cinq dernières minutes de la messe, le ciel devient gris, presque pluvieux, et la température glacée.

À la fin de la cérémonie, le cercueil blanc est porté à l’extérieur, sur la place. Au son des instrumentaux acoustiques de “Gabrielle” et “La musique que j’aime”, joués discrètement par Yarol, Philippe et Greg. Les Très Importantes Personnes, elles, se retrouvent sur le parvis et devant les portes de l’église.

À ce moment-là, Johnny Hallyday adresse un clin d’œil-salutation à tout le monde. Ainsi, soudain, des rayons de soleil provenant du Sud (des Champs-Élysées, de la Concorde) répandent partout une mystique dose de chaleur.

Dans le même temps, Yarol, Philippe, Greg continuent d’improviser sur le thème de “La musique que j’aime”. Y compris pendant dix bonnes minutes une fois que La Voiture est repartie. Et cette fois, de nouveau sur la mini scène. Dans un très bon état esprit positif. Comme cela a été le cas tout au long de ces quatre heures de recueillement.

François Guibert


(16 décembre 2017)

(situé sur la rue Royale elle-même, à côté du 30 rue Royale, à cinquante ou cent mètres de la scène, face à celle-ci)


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