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| MARIE FRANCE & LES FANTÔMES + BENJAMIN SCHOOS 09/05/2012 au RÉSERVOIR (Paris) : compte rendu | |
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GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: MARIE FRANCE & LES FANTÔMES + BENJAMIN SCHOOS 09/05/2012 au RÉSERVOIR (Paris) : compte rendu Jeu 16 Fév - 13:32 | |
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Dernière édition par GUIBERT FRANCOIS le Jeu 17 Mai - 16:50, édité 2 fois | |
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| Sujet: Re: MARIE FRANCE & LES FANTÔMES + BENJAMIN SCHOOS 09/05/2012 au RÉSERVOIR (Paris) : compte rendu Sam 17 Mar - 1:05 | |
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| | | GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: MARIE FRANCE & LES FANTÔMES + BENJAMIN SCHOOS 09/05/2012 au RÉSERVOIR (Paris) : compte rendu Mar 1 Mai - 16:57 | |
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| | | GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: MARIE FRANCE & LES FANTÔMES + BENJAMIN SCHOOS 09/05/2012 au RÉSERVOIR (Paris) : compte rendu Jeu 3 Mai - 0:09 | |
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| | | GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: MARIE FRANCE & LES FANTÔMES + BENJAMIN SCHOOS 09/05/2012 au RÉSERVOIR (Paris) : compte rendu Jeu 17 Mai - 16:57 | |
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Nouvelle page spéciale
« Compte rendu détaillé du concert
de MARIE FRANCE & LES FANTÔMES + BENJAMIN SCHOOS
le 9 mai 2012 au RESERVOIR (Paris) »
sur ce lien (à copier-coller) :
http://lachanteusemariefrance.fr.gd/MARIE-FRANCE-%26-LES-FANTOMES-et-BENJAMIN-SCHOOS-le-9-mai-2012-au-RESERVOIR--k1-Paris-k2---d--compte-rendu-.-.htm
(avec de nombreuses photos, scans des set lists, nombreux visuels).
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© Clément Boulland (9 mai 2012)
MARIE FRANCE & LES FANTÔMES
+ BENJAMIN SCHOOS
le mercredi 9 mai 2012 au Réservoir (Paris) :
De 21h à 21h30, accompagné par Chris Cerri (clavier) et Sabino Orsini (ordinateur portable d’où sortent des samples de voix), Benjamin Schoos présente en live ses fabuleuses et impressionnantes nouvelles chansons. Comme il se produit en trio, les arrangements de l’orchestre à cordes (écrits par Gimmi Pace) que l’on entend sur l’album sont bien sûr absentes de ces versions live minimalistes.
“Marquise” reprend exactement le texte chanté à l’origine par Jacques Duvall sur son propre album “Le cowboy et la call-girl” (2009). Mister Jacques l’interprétait sur un tempo pop reggae’n’roll euphorique. Benjamin, lui, opte pour un arrangement lancinant, entre piano et synthé, avec des choeurs androïdesques trafiqués au micro (vocoder ?). Puis il enchaîne “Profession catcheur”, “La Chinoise”, “Je ne vois que vous”, “China Man Vs China Girl”, “A mort l’amour”.
Il clôture le volet "China Man Vs China Girl" de sa prestation par le sommet du disque, “Arthur Cravan Vs Jack Johnson”. Il s’agit sans doute là d’un des textes majeurs, même s’ils le sont tous de toute façon, de Jacques Duvall. Une sorte de parabole de la destinée humaine, narrée à travers la vie et la chute d’un “homme de porcelaine”, réduit en miettes par China Girl.
Irrespect total et choquant lors de cette prestation de la part de nombreuses personnes parmi celles ayant souhaité se restaurer (2) en assistant à cette soirée. On entend un bourdonnement incessant et navrant de discussions entremêlées de bruits de fourchettes et de couteaux. Lorsque Serge Gainsbourg faisait du piano bar au début des années 1950, cela devait sans doute être la même ambiance, la même “considération” vis-à-vis de l’artiste. « Merci pour votre écoute », dit Benjamin à la fin de son set. Une phrase à probable double sens, à destination des uns puis des autres.
En bonus, seul devant son clavier, Benjamin joue l'ultime chanson écrite et composée par son ami Marc Moulin : "Je vois dans le noir". Cette ballade nyctalope et très mélancolique figure sur l'explosif album de pur rock'n'roll dingo, belge et azimuté "La femme plastique" (2010) de Miam Monster Miam & Les Loved Drones.
Le label Freaksville a déjà publié de nombreux chefs-d’oeuvre (1) de rock’n’roll électrique et dynamique, en français. En voici désormais un autre, “China Man Vs China Girl”, nouveau Compact Disc Laser de Benjamin Schoos, dans un registre clairement chansons à forte ambition artistique, atteinte et concrétisée.
Les auteurs de dictionnaires et anthologies du patrimoine culturel français se prosternent au pied des oeuvres de Serge Gainsbourg ou encore Alain Bashung (même si ces derniers n’y sont pour rien dans le fait qu’on les enterre encore un peu plus à chaque fois qu’ils sont élevés au rang de demi-dieux intouchables). Eh bien, qu’ils sachent qu’en 2012, il existe des artistes bien vivants et dynamiques tels que Jacques Duvall, Benjamin Schoos — alias Miam Monster Miam — ou encore Marie France, parmi de très nombreux autres, qui produisent des disques du même haut niveau.
De 21h45 à 22h50, on assiste au moment attendu, jour après jour, avec patience et détermination, depuis deux mois et demi : le retour scénique à Paris de Marie France & Les Fantômes (ex-Phantom Featuring Marie France).
En guise d’introduction et pendant une minute trente, Marc Wathieu, Benjamin Schoos, Jampur Fraize (guitares), Chris Cerri (claviers), Pascal Schyns (basse) et Jérôme Danthinne (batterie) martellent l’instrumental, ambiance Cramps garage au tempo ralenti, de “Sorcière”.
Rouge à lèvres ultra vif, chevelure blonde éclatante et en liberté, dotée d’une tenue glamour noire, échancrée et sexy, Marie France s’appuie quelques instants au bras d’un spectateur comblé, privilégié et bienheureux. Puis elle bondit sur scène, sous les hurrah up ! et vivats des spectateurs, qu’ils soient assis (et qui, a priori, cessent alors et enfin de manger) ou debout. Tandis que le Freaksville Gang déroulent toujours l’instru de “Sorcière”, Elle prend une voix d’ensorceleuse mal intentionnée, pile poil pareil que sur la version studio et démarre : « Je suis une sorcière / Ma mère se trimbalait / Chaque nuit dans les airs / Chevauchant un balai / (…) Je suis une sorcière / J’offre des pommes avariées / J’empêche les bergères et les princes de se marier / (…) Sorcièèère ! »
Marie France et son groupe enchaînent avec “Les nanas”, un ultra classique blues’n’roll rougeoyant de chez Freaksville et du répertoire scénique de Marie France depuis le 24 septembre 2007 (première fois où elle l’a chanté en public, lors du concert de Phantom Featuring Jacques Duvall à la Flèche d’Or).
« J’espère que vous passez une bonne soirée. Je vous remercie d’être venus si nombreux. Je reconnais plein de sourires, de regards », lance Marie France, aux anges car à nouveau pleinement dans son univers, à savoir la scène, les concerts. Ce pour quoi elle est née et elle existe.
“Bleu” et son gimmick scintillant de guitares illuminent les esprits et les yeux des personnes présentes. Une mirifique ballade au texte désabusé mais regardant malgré tout l’avenir avec optimisme. Cette sublime chanson permet à Marie France de reprendre sa voix douce de Fille au Coeur d’Or qu’elle est en permanence, 365 par an.
La madone rockeuse ultime fait grimper la température avec sa toujours torride interprétation du “Diable en personne”. Elle improvise également en fin de morceau autour des mots « T’es le diable en personne, aaaaah le diable en personne », etc. Un régal. Les trois guitaristes reprennent de façon majestueuse le fameux torrent électrique entre chaque refrain et couplet de ce tube fifties/early sixties. Ils ravivent en concert, en direct live et en 2012 les fulgurances de Vince Taylor & ses Playboys ou de Vincent Palmer.
Sur scène, Marie France se déhanche et danse de manière accrocheuse et bouillonnante, en connivence avec les spectateurs, spectatrices ainsi qu’avec ses musiciens. Et cela sur chaque chanson qu’elle interprète, ce soir comme lors de tous ses autres concerts : ça aussi, c’est quelque chose.
Dotée d’un feeling inné et unique, elle déborde de sensualité, d’électricité humaine. Elle sait super bien communiquer et transmettre ces sensations palpitantes à chacune des personnes qui assistent à ses prestations scéniques, toujours anthologiques. Qu’elle soit brune, rousse ou blonde selon les époques et ses envies, Marie France est la Fujiyama Mama en personne et par excellence, forever and ever.
En direct des coulisses de l’enfer (ou du purgatoire), on continue avec “39° de fièvre”. Interprétation sous haute tension de La Hot & Terrific Blonde et ses Fantômes de ce standard chaud bouillant. « 39° de fièvre / Ça pétille et ça continue de grimper / 40 !! Ça grésille ! / Ah quelle jolie façon de brûler » A la fin de “39° de fièvre”, la vaudou woman aguerrie, sacrément experte et dotée d’un appétit de vivre permanent porte l’estocade : « Je ressens des choses partout, ici (désignant avec son doigt sa hanche gauche), là (son bras), là (son ventre) et encore là (sa hanche droite), partout. Vous me faites du bien. »
« J’ai un long parcours artistique — même si je sais que cela ne se voit pas (clin d’oeil humoristique à ce satané Chronos, du pur Marie France dans toute sa spontanéité). C’est ainsi qu’en 1977, j’ai enregistré mon premier 45 tours, “Déréglée” ! » Ultra pimpante, elle chante de manière sauvage et puissante, sa voix pleinement au top, cet hymne punk ô combien toxique.
Chaque fois qu’elle joue “Déréglée” depuis son premier concert parisien (20 décembre 2006 au Klub, première rencontre avec Marie France ce soir-là), l’équipe Freaksville joue ce titre de façon beaucoup plus carré et convaincante que la bande sonore instrumentale originale d’époque.
Le 15 novembre 2011 aux Trois Baudets, lors du concert de Benjamin Schoos & Les Experts en Désespoir, Marie France avait présenté en avant-première “Le détecteur de mensonges” dans une version pop live ludique, entre Les Rita Mitsouko et les pop songs de Lio. Ce soir, “Le détecteur...” est joué dans un esprit rock, similaire à l’enregistrement studio, notamment au niveau de la batterie et des guitares (en particulier celle de Jampur Fraize).
Le 15 novembre, il y avait beaucoup plus de sons de claviers sur l’intro du "Détecteur...", entre les couplets/refrain et lors du pont musical. Ce soir, à ces endroits précis, les sons de guitare dominent largement. Deux visions similaires mais tout de même subtilement différentes d’un même hit pop radiophonique, et qui sont toutes aussi bien l’une que l’autre. « Je ne vous mens pas », précise-t-elle, comme ça, pour le fun, juste après ce titre.
L’instrumental robotique sixties “Contact”, made by Gainsbourg Serge, avait déjà été testé avec bonheur et succès lors des trois galas parisiens, collection hiver/printemps 2011, de Miam Monster Miam & Les Loved Drones (3). Ce soir, Chris Cerri est au clavier en lieu et place de Brian “Android 80” Carney pour extirper de celui-ci des sonorités futuristes mêlées aux piques hypnotiques en provenance des guitares.
Là-dessus, en guise de flashback électrique à son spectacle acoustique “Mon BB” (même si elle ne chantait pas ce titre dans le cadre de ces concerts 2009/2010 dédiés au répertoire de Brigitte Bardot), Marie France appose sa voix. Sa diction est volontairement mécanique, à la BB sans toutefois “copier” BB. Simplement, elle correspond à l’ambiance science-fiction du texte et des mots parlés-chantés comme « combinaison spatiale », « poussière intersidérale », « météorite », ou encore le « contact-tact-tact » final.
« J’ai sorti avec Les Fantômes un nouvel album, “Kiss”, d’où est extraite cette chanson, “Trop de boucan”. » Lors de ce concert au Réservoir, “Trop de boucan” est, avec “Le bon, la brute et le truand”, le moment où Marie France semble sur quelques vers (pas sur toute la chanson) se demander si elle pose sa voix au bon moment, en raison de problèmes de sonorisation dans les retours à ces instants précis. Ce qui fait que durant les interprétations live de ces deux titres, elle ne se lâche pas totalement. Du moins pas autant qu’à son habitude, en tant que Diablesse Eternelle et En Personne, toujours totalement maîtresse des scènes qu’elle arpente.
Chrisse Hynde était présente le 4 mai dernier au ministère de la Culture, lors de l’absolument très officielle remise des insignes de chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres par Frédéric Mitterrand (alors ministre de la Culture) à Marie France. Toutes deux sont des amies de coeur de longue date. « On se connaît depuis 1977, avant qu’elle ne devienne par la suite une star », déclaré d’ailleurs Marie France en guise de présentation d’“Un garçon qui pleure”, avant que Chrissie Hynde ne monte sur scène chanter avec elle ce titre.
Comme de bien entendu, beaucoup d’appareils photos, de portables téléphoniques crépitent soudainement pendant ces précieuses minutes où l’on voit et entend avant tout un duo vrai et sincère. Toutefois, perso, la star de la soirée — qui d’ailleurs mérite d’être reconnue mondialement au même niveau que Chrissie Hynde — c’est bel et bien Marie France.
Par rapport à la version studio de "Un garçon qui pleure" (sur l'album "Kiss"), elles ont interverti les couplets que l'une et l'autre chantent. Et lorsque Chrissie chante, Marie France la regarde, admirative et émue, heureuse d'être à ses côtés sur scène.
Parmi les grands moments du concert : “Chez moi à Paris” (4), ultra excellent. En répétition avec Les Fantômes le 7 mai près de Bruxelles, Marie France a eu l’idée, impromptue et instinctive, de rechanter ce qui est l’un des titres phares de sa carrière de Marie France. Il figure en ouverture de l’album-chef-d’oeuvre éternel “39° de fièvre”, à se repasser en boucle au fil des années passées et à venir.
Et l’entendre en version live, cela permet d’imaginer en direct l’ambiance positive et électrique qu’il devait y avoir dans la salle et sur scène lors des concerts qu’elle a donnés avec Vincent Palmer et Dynamite Yan (sans oublier Jean-William Thoury, indispensable homme de l’ombre) au Palace et au Bataclan. Comme lorsqu’elle chante “Le diable en personne”.
A l’instar du “Détecteur de mensonges” (entre autres morceaux), le son des guitares de Jampur, Marc et Benjamin sur "Chez moi à Paris" étincelle de mille feux et fait penser aux guitares héroïques et électrochocs de Vincent Palmer. Le son est clair, limpide.
Sur la musique composée par Dynamite Yan, Marie France prend un grand plaisir à chanter les couplets et refrain écrits par Jean-William Thoury. Celui-ci, présent à un mètre de la scène sur le côté gauche, est enchanté et ravi de cette surprise inattendue. Marie France prolonge le morceau en répétant la phrase « Chez moi à Paris / Chez moi à Paris (etc.) », comme un précieux talisman. Franche réussite !
Lors du rappel, “Dieu pardonne” est joué dans une version qui pulse encore plus, notamment avec une batterie plus appuyée et des guitares à la fois acérées, hargneuses et à l’unisson, que sur le disque.
Marie France, Les Fantômes (Loved Drones, Phantom, Experts en Désespoir), Benjamin Schoos et Jacques Duvall — auteur de tous les textes des albums “Phantom Featuring Marie France” et “Kiss” (5) — forment une association rock’n’roll artistique et créative du même niveau que sa collaboration avec Bijou. Il faut vraiment qu’ils donnent ensemble un maximum de concerts.
Il faut que la France sache qu’à Paris, vit la plus extraordinaire des déesses du rock’n’roll, beaucoup plus captivante et terrible que les stars de la pop mondiale et aseptisée : Marie France. Soutenue de façon infaillible par son public, elle n’attend qu’une chose : donner le plus de concerts possible, dans la capitale mais aussi à travers tout l’Hexagone (et ailleurs).
François Guibert (16 mai 2012)
N.B. : étaient présents dans la salle (ultra blindée) entre autres Yan Péchin, Jean-William Thoury, Hélène Pince, Isobel Mendelson, Bambi, Pascale Ourbih, Florence Derive, Jean-Louis Régnier, Jean-Emmanuel “Deluxe” Dubois, Clément Boulland, Pascal Greggory, Pierre Mikailoff, Didier Dahon, Fabien MacRa.
(1) : “Hantises” (2006) de Phantom Featuring Jacques Duvall, “Phantom Featuring Marie France” (2008), “Phantom Feat. Lio” (2009), “La femme plastique” (2010) de Miam Monster Miam & Les Loved Drones, “Le cowboy et la call-girl” (2009) et “Expert en désespoir” (2011) de Jacques Duvall, “Kiss” (2012) de Marie France & Les Fantômes, ou encore le premier album (2012) de Mademoiselle Nineteen.
(2) : le Réservoir est une salle de concerts qui fait également restaurant et bar.
(3) : le 12 février 2011 à L’International, les 28 et 29 avril 2011 au Centre Wallonie Bruxelles.
(4) : Depuis son grand retour sur scène le 11 février 2006 au Trianon et jusqu’au concert du Réservoir ce 9 mai, Marie France n’a interprété en live le titre “Chez moi à Paris” que deux fois. Une première fois lors de ce fameux concert au Trianon. Christophe Cravero (piano, violon), Valentine Duteil (violoncelle, basse) ainsi qu’une choriste et un batteur étaient à ses côtés. Puis le 13 février 2007, en version r’n’r boogie acoustique. Le piano frénétique de Christophe Cravero et le violoncelle de Valentine Duteil, devenant légèrement rhythm’n’blues sur ce titre, l’accompagnaient lors de cette rare version live.
(5) : hormis pour la chanson “Un garçon qui pleure”, signée François Bernheim.
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| Sujet: Re: MARIE FRANCE & LES FANTÔMES + BENJAMIN SCHOOS 09/05/2012 au RÉSERVOIR (Paris) : compte rendu Ven 29 Juin - 15:53 | |
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| | | GUIBERT FRANCOIS Admin
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| | | | GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: MARIE FRANCE & LES FANTÔMES + BENJAMIN SCHOOS 09/05/2012 au RÉSERVOIR (Paris) : compte rendu Ven 13 Juil - 22:35 | |
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| | | GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: MARIE FRANCE & LES FANTÔMES + BENJAMIN SCHOOS 09/05/2012 au RÉSERVOIR (Paris) : compte rendu Jeu 19 Juil - 19:50 | |
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| | | GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: MARIE FRANCE & LES FANTÔMES + BENJAMIN SCHOOS 09/05/2012 au RÉSERVOIR (Paris) : compte rendu Mar 7 Aoû - 11:25 | |
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| | | GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: MARIE FRANCE & LES FANTÔMES + BENJAMIN SCHOOS 09/05/2012 au RÉSERVOIR (Paris) : compte rendu Sam 11 Aoû - 0:43 | |
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| | | GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: MARIE FRANCE & LES FANTÔMES + BENJAMIN SCHOOS 09/05/2012 au RÉSERVOIR (Paris) : compte rendu Mer 15 Aoû - 21:21 | |
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| | | GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: MARIE FRANCE & LES FANTÔMES + BENJAMIN SCHOOS 09/05/2012 au RÉSERVOIR (Paris) : compte rendu Sam 15 Déc - 2:13 | |
| Commandez le tout nouvel album CD live (paru le 10 décembre 2012)
“CHINA MAN VS CHINA GIRL AU THÉÂTRE DE L'ÉTUVE (LIÈGE)”
de BENJAMIN SCHOOS
sur ce lien à copier-coller : https://freaksvillerecord.myshopify.com/products/benjamin-schoos-china-man-live-at-letuve
“CHINA MAN VS CHINA GIRL AU THEATRE DE L’ETUVE” de BENJAMIN SCHOOS :
Un superbe album, passionnant, enregistré le 18 octobre à Liège, en mode intimiste, très émouvant. Excellent son (un son aussi très bien que les albums studio, parfait pour écouter chez soi) live, captation professionnelle (tout le contraire d’un disque pirate bootleg). Aux côtés de Benjamin (voix, synthétiseur Korg) : CHRIS CERRI (piano) et SABINO ORSINI (synthés, programmations, dictaphone, choeurs). Un CD complémentaire de la version studio "China Man Vs China Girl" parue en début d'année. Textes de JACQUES DUVALL (sauf “LE COMBAT” de MARC MORGAN et l’inédit “AMOUR CHINOIS” de BENJAMIN SCHOOS). Plus d’impressions prochainement.
François Guibert (15 décembre 2012) | |
| | | GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: MARIE FRANCE & LES FANTÔMES + BENJAMIN SCHOOS 09/05/2012 au RÉSERVOIR (Paris) : compte rendu Mar 12 Nov - 0:32 | |
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• Nouvelle page spéciale (avec compte rendu détaillé)
« Compte rendu détaillé du concert “CHINA MAN VS CHINA GIRL” de BENJAMIN SCHOOS le 3 octobre 2013 aux TROIS BAUDETS (Paris) »
sur ce lien (à copier-coller) : http://lachanteusemariefrance.fr.gd/BENJAMIN-SCHOOS--g-CHINA-MAN-VS-CHINA-GIRL-g--le-3-octobre-2013-aux-TROIS-BAUDETS--k1-Paris-k2---d--compte-rendu-.-.htm
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BENJAMIN SCHOOS joue son album “CHINA MAN VS CHINA GIRL” en première partie de BERTRAND BURGALAT
le jeudi 3 octobre 2013 aux TROIS BAUDETS (Paris) :
« Je voudrais remercier Benjamin Schoos qui a fait notre première partie, qui a été très chic et que j’apprécie beaucoup. » (© Bertrand Burgalat, sur la scène des Trois Baudets, vers la fin de son set)
Grâce à mister Burgalat, autre maestro de la pop en français, Benjamin Schoos se produit de nouveau à Paris. Immanquable, comme pour chaque prestation Freaksville dans la ville de la reine du rock’n’roll Marie France. Quarante minutes d’élégance et de savoir-faire pop, au service de magnifiques chansons qu’il a composées. Les paroles sont écrites par Jacques Duvall, hormis “Le combat”, texte signé Marc Wathieu.
20h : « Bonsoir, lance monsieur Schoos après une courte intro instrumentale, assis devant son synthé, costard noir et cravate, comme ses acolytes. Je vais vous chanter mon album “China Man Vs China Girl”, l’histoire d’un catcheur belge qui affronte une Chinoise as du kung-fu. La première chanson s’appelle “Marquise”. »
Avec une rythmique sortant tout droit de son clavier, et un arrangement lancinant synthétique, il chante ce titre enjoué et euphorique. Un texte en forme de spéciale dédicace, en provenance tout droit du dingo cerveau de Duvall, à une noble dame bien sous tous rapports et dévouée corps et âme à son prochain.
Pour “Profession catcheur”, Benjamin fait son Didier Wampas façon soft et tranquillos. Ainsi, tout en continuant à chanter, il s’asseoir sur le rebord de la scène, se balade dans l’allée du premier rang (inoccupé). Il reconnaît un Freaksville dingofan au deuxième rang.
Puis il termine cette pop song atmosphérique en s’allongeant sur scène, toujours en costume bien sûr. « Ça, c’est le catch belge que vous venez de vivre en direct. Je suis ravi de vous présenter mes musiciens : Christophe Cerri au piano. Originaire d’Angleterre mais il habite à Paris depuis peu, Jeremy Allen au synthé. Et enfin, Pascal Schyns au Korg MS2000 et au synthé. »
La dextérité des doigts de Chris Cerri sur son piano est mise en valeur et en avant pendant “La Chinoise”. Une émouvante chanson d’amour-cri du coeur du catcheur-narrateur imaginé par Duvall vis-à-vis de la “fille du dragon”.
Benjamin chante ensuite “Je ne vois que vous”, son tube radiomultidiffusé dans de nombreux pays. Par rapport à la version studio, il rajoute dans le refrain les mots anglais « I only see you », alternés avec sa traduc’ franco-belge.
L’interprétation live du “Combat” délaisse la grosse influence Etienne Daho (dans les mots chantés, la façon dont Benjamin entonne le refrain, voix un peu haut perchée) de la version studio, rythmée par la batterie de Jérôme Danthinne (des Fantômes et Loved Drones). Là, sur scène, “Le combat” est plus émouvant, plus à nu, épuré, dans les arrangements. Il propose ensuite “China Man Vs China Girl” et, assis à nouveau sur le rebord de la scène, l’exalté et poignant “À mort l’amour” (alternant en bonus dans son interprétation live les mots “amor” et “amour” dans le refrain).
« Merci beaucoup. Avant de vous laisser avec le grand Bertrand, je vais terminer avec l’un de mes tout nouveaux morceaux. Je l’ai composé avec Alexandre Chatelard. »
Cette chanson pop inédite, envoûtante, solide et carrée, est présentée pour la première fois en public. Il est question entre autres d’un « masque de transe » dans le refrain. Elle laisse présager d’un prochain disque aussi inspiré que le CD “China Man Vs China Girl”. Avec une rythmique toutefois plus appuyée, plus dansante, tout en restant aussi pop. La verve créatrice de Benjamin Schoos et Freaksville fonctionne toujours à plein régime.
C’était la dernière date de la tournée “China Man Vs China Girl” de Benjamin Schoos. En 2014, il publiera un nouvel album. Il le défendra au fil des mois en donnant au moins une trentaine de concerts (dont trois au Vietnam en avril).
À ce jour, “China Man Vs China Girl ainsi que sa captation live officielle “Au Théâtre de l’Etuve” sont les pièces maîtresses de la discographie de Benjamin Schoos/Miam Monster Miam. À égalité avec “Femme plastique” (2011) dans un tout autre registre, rock, azimuté, explosif.
Et où il est accompagné par les fantastiques Loved Drones, alias Les Fantômes lorsqu’ils accompagnent sur scène ou sur disque Marie France. Comme c’était le cas lors du concert spécial “39 de fièvre” de cette dernière le 18 mai 2013 au Réservoir (Paris), concrétisation bien réelle d’un rêve que l’on pensait irréalisable. Et qui est désormais gravé à vie dans la mémoire des dingofans y ayant assisté.
François Guibert (11 novembre 2013)
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| Sujet: Re: MARIE FRANCE & LES FANTÔMES + BENJAMIN SCHOOS 09/05/2012 au RÉSERVOIR (Paris) : compte rendu Mar 29 Avr - 21:59 | |
| Nouvelle page spéciale
« Compte rendu du concert “The Tangible Effect Of Love”
de BENJAMIN SCHOOS & LES LOVED DRONES
le 28 mars 2014 à LA MAROQUINERIE (Paris) »
sur ce lien : http://lachanteusemariefrance.fr.gd/BENJAMIN-SCHOOS-et-les-LOVED-DRONES--k1--g-The-Tangible-Effect-Of-Love-g--k2--le-28-mars-2014-a-LA-MAROQUINERIE--k1-Paris-k2---d--compte-rendu-.-.htm
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BENJAMIN SCHOOS & LES LOVED DRONES Concert “THE TANGIBLE EFFECT OF LOVE”
Vendredi 28 mars 2014 à la Maroquinerie (Paris) :
Dix mois après l’historique concert spécial “39° de fièvre” aux côtés de Marie France (1), les Loved Drones — alias Les Fantômes, ex-Phantom — reviennent sur scène à Paris.
Parole de Freaksville DingoFan addict : “The Tangible Effect Of Love” (2012) des Loved Drones est l’opus le plus étrange et bizarre de Freaksville. Musicalement, il est très difficile d’accès. C’est sans aucun doute le CD le plus invendable (à un large public) de cet hyper créatif label belge.
Il s’agit d’instrumentaux psychédéliques, planants et cosmiques, avec toutefois l’esprit allumé freaksvillien. Benjamin Schoos et, en invités, Emmanuelle Parrenin (“Cosmic Memories”, où elle joue aussi de la harpe) ainsi qu’un certain Rockhausen y posent des voix de-ci de-là.
D’une certaine façon, “The Tangible Effect…” est l’antithèse de la pétaradante et dynamique “Femme plastique” (2010) du même groupe. L’unique chanson de ce précédent album se rapprochant de “The Tangible…” est “Erotoman”. Ce titre préfigure l’ambiance expérimentale de musiques de films oniriques et vaporeux, distillée au long des huit plages de “The Tangible…”.
Ce 28 mars, Benjamin Schoos et son équipe présentent pour la première fois à Paris en live ce disque conceptuel. Il s’agit d’une première partie dans le cadre d’une soirée organisée par le magazine papier et le site “Gonzaï”, en prélude à Turzi et The Telescopes. Aussi, les Belges azimutés ne jouent que trente-cinq minutes. Soit cinq morceaux, de 20h20 à 20h55.
Benjamin Schoos, Jampur Fraize, Marc Wathieu (guitares), Pascal “Scalp” Schyns (basse), Chris Cerri (orgue) et Jérôme Danthinne (batterie) démarrent le set par “The Hindenburg Omen”. Et là, ouf de soulagement : les Freaksville Men n’ont pas viré hippies babacools. Ils jouent ce titre dans une version beaucoup plus rageuse et intense que celle du disque. Avec les guitares nettement plus en avant. Celles-ci, sur le CD, sont mixées (hormis le son cristallin d’une six-cordes à la fin de la chanson) sensiblement en arrière-plan, au profit des Fender Rhodes et claviers.
« Merci !, dit Benjamin. Nous sommes les Loved Drones, de Belgique. La prochaine s’intitule “Red City”. C’est un hommage à “Madchester” (Manchester). »
“Red City” suivi de “Romantic Giallo” : ces morceaux dégagent eux aussi sur scène un son beaucoup plus rock, compact, efficace, nerveux. Les guitares prédominent. Elles sont l’élément majeur de ces interprétations live.
Chris Cerri, au clavier, y ajoutent les éléments sonores intersidéraux. Cela donne une sorte de spectre-magma carré rock’n’roll, hypnotique et hyper énergique. Ça n’a rien à voir avec une atmosphère rebutante de progressive music mollassonne et horripilante (2).
L’ambiance se fait plus calme et ralentie avec “Psychotic Educational Sex TV”, un space funk soul track. Le tempo, medium, est langoureux. Benjamin passe sa voix au vocoder. Sur la version studio, on y entend de la flûte traversière (jouée par Jean-François Hustin) mais heureusement pas en concert. Ce titre est dans la même veine que la chanson “Elle ou moi” (sur l’album “Kiss” de Marie France & Les Fantômes, 2012).
La chanson “Cosmic Memories”, agrémentée sa phrase gimmick « Souvenirs métaphysiques de notre existence cosmique », est agréable. C’est une sorte de bande son pour la rêverie et l’onirisme. Mais le meilleur moment de cette composition reste le final de sa relecture scénique : pendant trois ou quatre minutes, des guitares hargneuses, mordantes, carrées, et une rythmique appuyée.
“The Tangible Effect Of Love” en live : ou quand nos héros belges de Freaksville s’aventurent sur les terres du Cosmic Space Rock. Avec un max’ de patate, à bloc, et plein de sons de guitares.
François Guibert (19 avril 2014)
(1) : le samedi 18 mai 2013 au Réservoir (Paris).
(2) : car oui, le style musical qui donne des envies d’énervement, qui procure malgré soi des sentiments de haine, de stress et des ondes négatives, ce n’est pas par exemple le punk mais le rock (et la pop) progressif. Un calvaire sonore. Une atrocité découverte et subie en live sous le nom de Joy As A Toy, le 11 février 2011 à L’International (Paris).
Les breaks étaient incessants. Les musiciens se regardaient et s’écoutaient jouer entre eux. Aucun plaisir à écouter leur musique prétentieuse, sans queue ni tête. Un traumatisme interminable, qui a duré cinquante exténuantes minutes.
De façon incongrue et hors sujet, cet affreux groupe belge de progressive pop, Joy As A Toy, ouvrait ce soir-là pour Miam Monster Miam & les Loved Drones. Ces derniers ont ensuite présenté un set rock’n’roll puissant et éclatant avec les chansons de leur album “Femme plastique”. Aucun lien artistique du tout entre les deux formations. | |
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