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| BENJAMIN SCHOOS "China Man Vs China Girl" 03/10/2013 TROIS BAUDETS (Paris) : compte rendu | |
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GUIBERT FRANCOIS Admin
Messages : 1032 Date d'inscription : 12/07/2008 Age : 51 Localisation : “Chez Moi À Paris”
| Sujet: BENJAMIN SCHOOS "China Man Vs China Girl" 03/10/2013 TROIS BAUDETS (Paris) : compte rendu Mar 12 Nov - 0:28 | |
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• Nouvelle page spéciale (avec compte rendu détaillé)
« Compte rendu détaillé du concert “CHINA MAN VS CHINA GIRL” de BENJAMIN SCHOOS le 3 octobre 2013 aux TROIS BAUDETS (Paris) »
sur ce lien (à copier-coller) : http://lachanteusemariefrance.fr.gd/BENJAMIN-SCHOOS--g-CHINA-MAN-VS-CHINA-GIRL-g--le-3-octobre-2013-aux-TROIS-BAUDETS--k1-Paris-k2---d--compte-rendu-.-.htm
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BENJAMIN SCHOOS joue son album “CHINA MAN VS CHINA GIRL” en première partie de BERTRAND BURGALAT
le jeudi 3 octobre 2013 aux TROIS BAUDETS (Paris) :
« Je voudrais remercier Benjamin Schoos qui a fait notre première partie, qui a été très chic et que j’apprécie beaucoup. » (© Bertrand Burgalat, sur la scène des Trois Baudets, vers la fin de son set)
Grâce à mister Burgalat, autre maestro de la pop en français, Benjamin Schoos se produit de nouveau à Paris. Immanquable, comme pour chaque prestation Freaksville dans la ville de la reine du rock’n’roll Marie France. Quarante minutes d’élégance et de savoir-faire pop, au service de magnifiques chansons qu’il a composées. Les paroles sont écrites par Jacques Duvall, hormis “Le combat”, texte signé Marc Wathieu.
20h : « Bonsoir, lance monsieur Schoos après une courte intro instrumentale, assis devant son synthé, costard noir et cravate, comme ses acolytes. Je vais vous chanter mon album “China Man Vs China Girl”, l’histoire d’un catcheur belge qui affronte une Chinoise as du kung-fu. La première chanson s’appelle “Marquise”. »
Avec une rythmique sortant tout droit de son clavier, et un arrangement lancinant synthétique, il chante ce titre enjoué et euphorique. Un texte en forme de spéciale dédicace, en provenance tout droit du dingo cerveau de Duvall, à une noble dame bien sous tous rapports et dévouée corps et âme à son prochain.
Pour “Profession catcheur”, Benjamin fait son Didier Wampas façon soft et tranquillos. Ainsi, tout en continuant à chanter, il s’asseoir sur le rebord de la scène, se balade dans l’allée du premier rang (inoccupé). Il reconnaît un Freaksville dingofan au deuxième rang.
Puis il termine cette pop song atmosphérique en s’allongeant sur scène, toujours en costume bien sûr. « Ça, c’est le catch belge que vous venez de vivre en direct. Je suis ravi de vous présenter mes musiciens : Christophe Cerri au piano. Originaire d’Angleterre mais il habite à Paris depuis peu, Jeremy Allen au synthé. Et enfin, Pascal Schyns au Korg MS2000 et au synthé. »
La dextérité des doigts de Chris Cerri sur son piano est mise en valeur et en avant pendant “La Chinoise”. Une émouvante chanson d’amour-cri du coeur du catcheur-narrateur imaginé par Duvall vis-à-vis de la “fille du dragon”.
Benjamin chante ensuite “Je ne vois que vous”, son tube radiomultidiffusé dans de nombreux pays. Par rapport à la version studio, il rajoute dans le refrain les mots anglais « I only see you », alternés avec sa traduc’ franco-belge.
L’interprétation live du “Combat” délaisse la grosse influence Etienne Daho (dans les mots chantés, la façon dont Benjamin entonne le refrain, voix un peu haut perchée) de la version studio, rythmée par la batterie de Jérôme Danthinne (des Fantômes et Loved Drones). Là, sur scène, “Le combat” est plus émouvant, plus à nu, épuré, dans les arrangements. Il propose ensuite “China Man Vs China Girl” et, assis à nouveau sur le rebord de la scène, l’exalté et poignant “À mort l’amour” (alternant en bonus dans son interprétation live les mots “amor” et “amour” dans le refrain).
« Merci beaucoup. Avant de vous laisser avec le grand Bertrand, je vais terminer avec l’un de mes tout nouveaux morceaux. Je l’ai composé avec Alexandre Chatelard. »
Cette chanson pop inédite, envoûtante, solide et carrée, est présentée pour la première fois en public. Il est question entre autres d’un « masque de transe » dans le refrain. Elle laisse présager d’un prochain disque aussi inspiré que le CD “China Man Vs China Girl”. Avec une rythmique toutefois plus appuyée, plus dansante, tout en restant aussi pop. La verve créatrice de Benjamin Schoos et Freaksville fonctionne toujours à plein régime.
C’était la dernière date de la tournée “China Man Vs China Girl” de Benjamin Schoos. En 2014, il publiera un nouvel album. Il le défendra au fil des mois en donnant au moins une trentaine de concerts (dont trois au Vietnam en avril).
À ce jour, “China Man Vs China Girl ainsi que sa captation live officielle “Au Théâtre de l’Etuve” sont les pièces maîtresses de la discographie de Benjamin Schoos/Miam Monster Miam. À égalité avec “Femme plastique” (2011) dans un tout autre registre, rock, azimuté, explosif.
Et où il est accompagné par les fantastiques Loved Drones, alias Les Fantômes lorsqu’ils accompagnent sur scène ou sur disque Marie France. Comme c’était le cas lors du concert spécial “39 de fièvre” de cette dernière le 18 mai 2013 au Réservoir (Paris), concrétisation bien réelle d’un rêve que l’on pensait irréalisable. Et qui est désormais gravé à vie dans la mémoire des dingofans y ayant assisté.
François Guibert (11 novembre 2013)
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| | | GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: BENJAMIN SCHOOS "China Man Vs China Girl" 03/10/2013 TROIS BAUDETS (Paris) : compte rendu Mar 29 Avr - 21:57 | |
| Nouvelle page spéciale
« Compte rendu du concert “The Tangible Effect Of Love”
de BENJAMIN SCHOOS & LES LOVED DRONES
le 28 mars 2014 à LA MAROQUINERIE (Paris) »
sur ce lien : http://lachanteusemariefrance.fr.gd/BENJAMIN-SCHOOS-et-les-LOVED-DRONES--k1--g-The-Tangible-Effect-Of-Love-g--k2--le-28-mars-2014-a-LA-MAROQUINERIE--k1-Paris-k2---d--compte-rendu-.-.htm
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BENJAMIN SCHOOS & LES LOVED DRONES Concert “THE TANGIBLE EFFECT OF LOVE”
Vendredi 28 mars 2014 à la Maroquinerie (Paris) :
Dix mois après l’historique concert spécial “39° de fièvre” aux côtés de Marie France (1), les Loved Drones — alias Les Fantômes, ex-Phantom — reviennent sur scène à Paris.
Parole de Freaksville DingoFan addict : “The Tangible Effect Of Love” (2012) des Loved Drones est l’opus le plus étrange et bizarre de Freaksville. Musicalement, il est très difficile d’accès. C’est sans aucun doute le CD le plus invendable (à un large public) de cet hyper créatif label belge.
Il s’agit d’instrumentaux psychédéliques, planants et cosmiques, avec toutefois l’esprit allumé freaksvillien. Benjamin Schoos et, en invités, Emmanuelle Parrenin (“Cosmic Memories”, où elle joue aussi de la harpe) ainsi qu’un certain Rockhausen y posent des voix de-ci de-là.
D’une certaine façon, “The Tangible Effect…” est l’antithèse de la pétaradante et dynamique “Femme plastique” (2010) du même groupe. L’unique chanson de ce précédent album se rapprochant de “The Tangible…” est “Erotoman”. Ce titre préfigure l’ambiance expérimentale de musiques de films oniriques et vaporeux, distillée au long des huit plages de “The Tangible…”.
Ce 28 mars, Benjamin Schoos et son équipe présentent pour la première fois à Paris en live ce disque conceptuel. Il s’agit d’une première partie dans le cadre d’une soirée organisée par le magazine papier et le site “Gonzaï”, en prélude à Turzi et The Telescopes. Aussi, les Belges azimutés ne jouent que trente-cinq minutes. Soit cinq morceaux, de 20h20 à 20h55.
Benjamin Schoos, Jampur Fraize, Marc Wathieu (guitares), Pascal “Scalp” Schyns (basse), Chris Cerri (orgue) et Jérôme Danthinne (batterie) démarrent le set par “The Hindenburg Omen”. Et là, ouf de soulagement : les Freaksville Men n’ont pas viré hippies babacools. Ils jouent ce titre dans une version beaucoup plus rageuse et intense que celle du disque. Avec les guitares nettement plus en avant. Celles-ci, sur le CD, sont mixées (hormis le son cristallin d’une six-cordes à la fin de la chanson) sensiblement en arrière-plan, au profit des Fender Rhodes et claviers.
« Merci !, dit Benjamin. Nous sommes les Loved Drones, de Belgique. La prochaine s’intitule “Red City”. C’est un hommage à “Madchester” (Manchester). »
“Red City” suivi de “Romantic Giallo” : ces morceaux dégagent eux aussi sur scène un son beaucoup plus rock, compact, efficace, nerveux. Les guitares prédominent. Elles sont l’élément majeur de ces interprétations live.
Chris Cerri, au clavier, y ajoutent les éléments sonores intersidéraux. Cela donne une sorte de spectre-magma carré rock’n’roll, hypnotique et hyper énergique. Ça n’a rien à voir avec une atmosphère rebutante de progressive music mollassonne et horripilante (2).
L’ambiance se fait plus calme et ralentie avec “Psychotic Educational Sex TV”, un space funk soul track. Le tempo, medium, est langoureux. Benjamin passe sa voix au vocoder. Sur la version studio, on y entend de la flûte traversière (jouée par Jean-François Hustin) mais heureusement pas en concert. Ce titre est dans la même veine que la chanson “Elle ou moi” (sur l’album “Kiss” de Marie France & Les Fantômes, 2012).
La chanson “Cosmic Memories”, agrémentée sa phrase gimmick « Souvenirs métaphysiques de notre existence cosmique », est agréable. C’est une sorte de bande son pour la rêverie et l’onirisme. Mais le meilleur moment de cette composition reste le final de sa relecture scénique : pendant trois ou quatre minutes, des guitares hargneuses, mordantes, carrées, et une rythmique appuyée.
“The Tangible Effect Of Love” en live : ou quand nos héros belges de Freaksville s’aventurent sur les terres du Cosmic Space Rock. Avec un max’ de patate, à bloc, et plein de sons de guitares.
François Guibert (19 avril 2014)
(1) : le samedi 18 mai 2013 au Réservoir (Paris).
(2) : car oui, le style musical qui donne des envies d’énervement, qui procure malgré soi des sentiments de haine, de stress et des ondes négatives, ce n’est pas par exemple le punk mais le rock (et la pop) progressif. Un calvaire sonore. Une atrocité découverte et subie en live sous le nom de Joy As A Toy, le 11 février 2011 à L’International (Paris).
Les breaks étaient incessants. Les musiciens se regardaient et s’écoutaient jouer entre eux. Aucun plaisir à écouter leur musique prétentieuse, sans queue ni tête. Un traumatisme interminable, qui a duré cinquante exténuantes minutes.
De façon incongrue et hors sujet, cet affreux groupe belge de progressive pop, Joy As A Toy, ouvrait ce soir-là pour Miam Monster Miam & les Loved Drones. Ces derniers ont ensuite présenté un set rock’n’roll puissant et éclatant avec les chansons de leur album “Femme plastique”. Aucun lien artistique du tout entre les deux formations. | |
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