GUIBERT FRANCOIS Admin
Messages : 1032 Date d'inscription : 12/07/2008 Age : 51 Localisation : “Chez Moi À Paris”
| Sujet: MARIE FRANCE : nouvel album cabaret intimiste en 2016 chez Freaksville Ven 25 Sep - 20:43 | |
| Page spéciale inédite
« Nouvel album cabaret intimiste de MARIE FRANCE en 2016 »
en ligne sur ce lien à copier-coller :
http://lachanteusemariefrance.fr.gd/MARIE-FRANCE--d--nouvel-album-cabaret-intimiste-en-2016-chez-Freaksville--k1-avec-JACQUES-DUVALL-aux-textes%2C-CHRIS-CERRI-au-piano%2C-BENJAMIN-SCHOOS-a-la-realisation-k2--.-.htm
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
MARIE FRANCE Un album cabaret et intimiste en 2016
• « Ce qui m’a mis sur les rails de la vie, c’est quand même Jacques Duvall avec la chanson. Avec Freaksville, il n’y a pas de nostalgie, on avance, on crée, on fonce. Ça, j’adore. Si je ne chante pas, si je ne travaille pas, je m’étiole. Je crois que je suis faite pour être sur scène, pour chanter, jouer la comédie. Je suis faite pour ça et je n’en démords pas. Je n’en démordrai pas. » © Marie France, dans le film en DVD “Il y avait une fois Freaksville” (2011)
• Erwan Chuberre Saunier : « Tu aurais un message à passer à tes fans, amis, admirateurs ? » — Marie France : « Je vous aime. Vous êtes ma raison de continuer ce métier. Vous me donnez la force de me battre. Vous me voyez glamour comme ça mais je me bats. Je suis une ouvrière par moments. Je vais au charbon. Merci à vous, je vous aime. J’espère ne jamais vous décevoir et toujours vous avoir près de moi. Merci. » (15 février 2010, L’Artishow, Paris, dans la web émission “Divas sur canapé”)
• « Un grand merci à tous les amis qui sont venus, pour tout l’Amour échangé. Vous me manquez déjà. Merci aux gars derrière moi, quels musiciens ! À chaque concert, je me dis : “C’est inéluctable, je n’arrêterai jamais.” » © Marie France, 19 mai 2013 sur sa page Facebook, le lendemain de son concert “39 de fièvre” au Réservoir avec Les Fantômes)
Septembre 2015 : nouvelle étape pour Marie France, après l’épopée “Mugler Follies” (1) au Comédia (Paris) du 10 décembre 2013 au 31 janvier 2015. Elle enregistrera ce mois-ci en Belgique son septième album. Sortie annoncée en décembre 2015 ou janvier 2016, chez Freaksville Record.
Ce que l’on sait : il y aura dix chansons. Tous les textes sont de Jacques Duvall. Musiques de Benjamin Schoos, François Bernheim, Arnould Massart, Marc Moulin. Benjamin Schoos assurera la réalisation artistique.
Avec la voix de Marie France, le piano de Chris Cerris sera le deuxième élément principal de ce disque. Une ambiance cabaret, intimiste, feutrée, est annoncée. Quelques instruments, joués par Benjamin Schoos, agrémenteront de-ci de-là les arrangements.
Un mystère plane, c’est bien comme ça, sur le choix des titres qui figureront sur ce 33 tours vinyle (et fichiers mp3 numériques). Marie France interprétera-t-elle quelques morceaux de ses spectacles 2000/2010, jamais gravés sur CD : “La fille au cœur d’or”, “Pourquoi tu m’fous plus des coups”, “Marcello”, “Jack joue avec le feu”, “Rien qu’un ami”, “La fiancée de Frankenstein” ?
De toute façon, il y aura forcément des nouveautés jamais interprétées sur scène, ne serait-ce qu’avec les compositions de Schoos, Massart et Moulin.
Marie France est une chanteuse à l’esprit profondément rock’n’roll. Une “Fujiyama Mama” (© Wanda Jackson) terrible, incroyable, dans ses intonations, son feeling inné. Dans les émotions, joyeuses, mélancoliques, heureuses, qu’elle fait passer aux spectateurs, lors de ses concerts électriques ou acoustiques.
Ça devait être quelque chose, les concerts “39 de fièvre” avec le groupe Bijou au Bataclan (1980) puis au Palace (4 juin 1981). Le 18 mai 2013 au Réservoir (Paris), elle a concrétisé un fantasme absolu, que l’on pensait irréalisable, de dingopsychofans de l’album “39 de fièvre”.
Ce soir-là, elle a interprété en live les quatorze titres de cet album : “Le diable en personne”, “Dis-moi oui”, “Dansons”, “Avec toi”, “Chanson magique”, “Youri”, etc. Tout ! Et dans l’ordre. Set list parfaite et idéale. De “Chez moi à Paris” à “Dynamite”. Avec, au rappel, des bonus : “Déréglée”, “Les nanas”, “Le détecteur de mensonges”. Et “Chez moi à Paris” rejoué une seconde fois de façon prolongée.
Souvenir gravé à vie, ce moment essentiel d’une heure et quart a pu être réalisé grâce aux Fantômes (de chez Freaksville). Ils ont accompagné Marie France ce soir-là sur scène. On peut vivement remercier Jacques Duvall et Benjamin Schoos d’avoir redonné à Marie France l’envie de chanter du rock’n’roll.
Le déclic a eu lieu le 20 décembre 2006 sur la minuscule scène du Klub (Paris). Ce soir-là, Marie France a chanté “Daisy” et “Déréglée” accompagnée par les Phantom (futurs Fantômes). C’était leur première rencontre : gros flash réciproque entre ce groupe et notre miss France.
En découleront deux albums : d’abord, “Phantom feat. Marie France”, disque inspiré, dingue et énegrique. “Album de l’année” pour Jean-William Thoury dans la rétrospective 2008 de “Rock&Folk”.
Puis le tout aussi fabuleux “Kiss” (2012), disque méconnu, rarement évoqué (à tort) sur l’internet. Un CD rock tendance punky, rugueux et déjanté, mâtiné de sons blues et garage. Il contient de brillantes chansons : “Le détecteur de mensonges”, “Le bon, la brute et le truand”, “Dieu pardonne” ou “Yallo Kibou”, “Trop de boucan”. Comme toujours avec le parolier Duvall, les thématiques sur l’amour sont traitées sous des angles surprenants et inattendus.
Aussi belle soit-elle, la ballade “Un garçon qui pleure” aurait mérité une interprétation studio de Marie France en chant 100 % solo, sans Chrissie Hynde.
Comme le déclare Jacques Duvall (2) : « Marie France peut tout chanter. Dans le rock, il y a quelque chose d’animal, une espèce de magnétisme qu’elle a en elle. Pour moi, c’est “la” chanteuse rock : il y a Johnny Hallyday et Marie France, voilà. »
Elle demeure tout aussi rock’n’roll lorsqu’elle interprète des ballades et qu’elle donne des concerts en acoustique. Ce sont les mêmes sensations, intactes, magiques, essentielles, qu’elle fait passer aux spectateurs (et auditeurs de ses disques) que lors de ses concerts avec Les Fantômes.
D’accord, elle est une égérie des années Palace, des nuits parisiennes des années 1970/1980, etc. Mais la vérité de Marie France se trouve ailleurs : dans ses albums (et 45 tours) ainsi que ses concerts. Elle est d’abord artiste, chanteuse, femme de scène et de disques.
Trois ans après “Kiss”, il est évident que Marie France mettra toute son âme et ses émotions les plus intimes dans l’interprétation de ses nouvelles chansons.
Fille unique au cœur d’or et généreuse, Marie France pourra toujours compter sur le soutien sincère, indéfectible, et la fidélité de ses fans en Île-de-France et d’ailleurs. En attendant de la revoir en concert à Paris très régulièrement, au fil des mois et années à venir.
François Guibert (30 août 2015)
(1) : Marie France s’est produite dans ce spectacle quatre à six soirs par semaine. Elle rendait hommage à Marlene Dietrich (“Where Have All The Flowers Gone?”), Marilyn Monroe. Elle faisait aussi un clin d’œil, le temps d’une chanson, à son propre parcours artistique.
(2) : dans un reportage au journal télévisé de France 3 Île-de-France diffusé le 30 mai 2008.
| |
|