GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: LA SOURIS DEGLINGUÉE ("Les toits du Palace") 09/05/2015 Olympia (Paris) Jeu 26 Déc - 13:29 | |
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Le son et l'état d'esprit de l'album "Sur les toits du Palace" de LA SOURIS DEGLINGUÉE, saxophone en prime :
« LSD et Vince Taylor / Difficile de faire plus fort » (Tai Luc, LSD, 2013)
Dans une future page spéciale en ligne en janvier sur l'internet : tout sur le nouvel album, terrible, hyper rock'n'roll, sauvage, plein de feeling et de sensations, de LA SOURIS DEGLINGUÉE.
Les paroles de "Sur les toits du Palace" mises en ligne le 25 décembre par Tai Luc :
Les disques de rock français qui sortiront en 2014 devront être du même (haut) niveau. LSD place la barre super haut. Grosse déflagration que ce nouveau LSD, le meilleur (ex-aequ' avec "Banzaï") de leur périple de plusieurs décennies.
« Pas mal de pogos à Paris, Lyon, Marseille / Punkabilly boogie à Montréal, Sarcelles ! » (TL 2013)
En espérant que la pochette définitive du futur Compact Disc Laser à paraître en mars ne soit surtout pas ce visuel ci-dessous. Il faut absolument mettre une belle photo attractive du groupe, nette, simple, flashy. Ce visuel atroce, horrible, ne reflète en rien le contenu de cette grosse quinzaine de bombes rock'n'roll en français.
François Guibert (26 décembre 2013)
Tout mais pas ça comme pochette :
Dernière édition par GUIBERT FRANCOIS le Dim 27 Juil - 0:12, édité 3 fois | |
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GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: LA SOURIS DEGLINGUÉE ("Les toits du Palace") 09/05/2015 Olympia (Paris) Jeu 6 Mar - 0:42 | |
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• Page spéciale
« Chronique détaillée de l'album
“LES TOITS DU PALACE” (2014)
de LA SOURIS DÉGLINGUÉE »
sur ce lien (à copier-coller) : http://lachanteusemariefrance.fr.gd/LA-SOURIS-DEGLINGUEE--g-Les-toits-du-Palace-g---k1-2014-k2---d--chronique-de-l-h-album-.-.htm
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LA SOURIS DÉGLINGUÉE
Album “Les toits du Palace” (2014) :
« LSD et Vince Taylor / Difficile de faire plus fort » : cette phrase est extraite du morceau “Samedi soir huit zéro”, aux pulsations funk’n’roll dansantes, solides et cuivrées. Elle est sortie ici de son contexte : un concert avorté au bout de deux chansons du gang de Tai-Luc, auquel aurait dû succéder sur scène “l’ange noir” des mauvais garçons (1) .
Cette sentence est typique des maximes improvisées et spontanées dont est capable Tai-Luc, en interview comme dans ses chansons. Elle décrit parfaitement l’ambiance musicale, textuelle, ainsi qu’au niveau de la production, du nouvel album de La Souris Déglinguée.
Ce disque sonne aussi voyou, urgent, sauvage, live, que la trentaine de titres studio Barclay 1961/1964 de Vince Taylor & ses Play-Boys. Avec en prime la griffe LSD du vingt-et-unième siècle.
On y entend, avec très grand plaisir, énormément de sons rythmiques et solos de saxophone, maîtrisé et tonitruant. Ce sax gorgé de feeling rhythm’n’blues sixties (ambiance Sam & Dave, Wilson Pickett), joué par Muzo, est l’un des éléments clés de la réussite de ce CD.
Le même Muzo intervient sur plusieurs morceaux, en tant que deuxième voix ou choriste : “Avant 75”, “Little John”, “Samedi soir huit zéro”, “J’aimerai toujours cette musique”… Son impulsif phrasé tendance “rocker parigot qui rappe” est éclatant. En concert comme sur disque, ces chouettes ping-pong verbaux Muzo/Tai-Luc sont l’une des autres marques de fabrique de LSD depuis l’album “Banzaï !”.
Tai-Luc envoie en permanence des sons de guitares à la Eddie Cochran, électrisés, freestyle. Là aussi sous forme de rythmique, de solos et bien sûr d’intros de chansons.
Cambouis (batterie) et Rikko (basse) assurent la section rythmique. Avec entre autres les roulements de batterie à la Bobbie Clarke, version punk’n’roll.
Musicalement, sur chaque morceau, hormis le linéaire et peu passionnant “Viêt Laî Triade” (heureusement placé en fin d’album), ça tourne un maximum. Ça joue, ça vibre, il y a de la vie, de l’excitation. On sent l’expérience des décennies durant lesquelles ils ont joué ensemble sur scène. Tout en gardant la fraîcheur et l’enthousiasme de leur jeunesse sonique.
La production est simple, vivante, claire, puissante. Elle retranscrit idéalement la façon dont LSD sonne sur scène. En y ajoutant avec soin un son chaud et ample. Pour que l’on puisse écouter ce Disque Compact Laser chez soi avec délectation.
C’est un peu comme si l’album “Quartier libre” (1988), réalisé de façon bâclée par Yves Chouard, était débarrassé des sonorités métalliques, stridentes, fatiguantes, mal fichues, empilées n’importe comment. Et sans aucun écho de batterie assourdissant, qui aurait été rajouté au mixage.
L’album regorge de textes percutants. “J’aimerai toujours cette musique” est une déclaration d’amour de Tai-Luc à la fois au rock’n’roll ainsi qu’à ses parents qui, en 1958, écoutaient déjà Gene Vincent, Elvis Presley, etc.
Il est aussi question de sa mère (et de son père Jo) dans “Derrière le miroir” et “Jacqueline” (dotée d’une intro sous forte influence “Heroin” du The Velvet Underground). Durant le reste du morceau, le tempo bop est, sans aucun doute, un clin d’œil à ses parents qui dansaient sur cette musique dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés durant les années 1950.
“Sur les toits du Palace” narre l’histoire (vraie) de Tai-Luc et ses amis passant par la toiture de cette salle parisienne afin d’assister gracieusement au concert de Les Ramones et Les U.K. Subs en février 1980. Au-delà de l’anecdote d’un soir, sur une musique électrique revigorante, ce texte décrit surtout une certaine fureur de vivre vite et une sensation de (beaucoup de) liberté(s) ressenties par Tai-Luc et ses camarades.
Lors de ses concerts sous son nom en 2009/2011 pour défendre son album solo “Jukebox”, Tai-Luc interprétait déjà “Le pays que Dieu a oublié”. Ce titre bénéficie ici d’une orchestration différente. Adaptée à la formule groupe, elle est toute aussi émouvante que les versions live électroacoustiques.
Au niveau musical, et notamment via le saxo de Muzo, “Poussière de la vie” est très proche des chansons de Camera Silens période reggae dub rock (l’album “Rien qu’en traînant”).
Sur une musique électrique, rapide et qui pulse, avec un refrain à reprendre en chœur (2), on découvre un personnage de l’histoire de France dans la chanson “Françoys Villon”. Extrait : « Toi qui disais dans ton testament / “Je fus à l’école mauvais garçon” / Tous les collèges, tous les lycées, aujourd’hui portent ton nom »
Comme il le fait très régulièrement dans de nombreuses chansons, Tai-Luc convoque à bon escient dans “Avant 75” ses souvenirs de protagoniste de la scène hexagonale. En l’occurrence, il évoque ici l’Open Market, Marc Zermati, ses premières écoutes du Velvet Underground et de Lou Reed (dont il reprend tout de même cinq titres — cinq ! — sur son album solo “Jukebox”).
“Little John” est une formidable ode à Petit Jean, qui semblait être un personnage très remuant et quelque peu incontrôlable parmi la raya des années 1980.
La jeunesse mouvementée, parisienne et banlieusarde de Tai-Luc et ses Copains (et copines) est également évoquée dans le trépidant “Paris 79”.
Sur un tempo rapide, le rock “Fukushima” décrit avec quelques mots bien choisis des situations radioactives terrifiantes, réelles et actuelles : « Onzième jour du troisième mois / Année du lièvre de métal / Tsunami sur la centrale / (…) Non c’est pas d’la science-fiction (…) / État d’urgence nucléaire / Pas d’solution, qu’des prières” / (…) Le ciel, la terre, l’océan / Il n’y a plus rien comme avant »
Cet album est le meilleur de La Souris, à égalité avec “Banzaï !” (1991). Les deux disques représentent les diverses facettes du groupe dans leurs enregistrements studio. “Banzaï” est un chef-d’œuvre de précision funk, rock’n’roll. Avec une finition très travaillée dans la réalisation. Et pour un résultat qui sonne toujours aussi frais et captivant que lors de sa parution en janvier 1991.
Le disque “Les toits du Palace” combine l’époque funk rock’n’roll rap rhythm’n’blues de “Banzaï !” (et “Tambour et soleil”, même si le son est légèrement plus policé sur ce CD de 1995) et l’urgence de leurs prestations live.
LSD souhaite se produire trois soirs de suite à l’Olympia en décembre 2014. L’intérêt principal de ces concerts résidera, d’abord et avant tout, dans la découverte des versions live de ces nouveaux morceaux. Il faudra absolument que, lors de ces spectacles, le groupe joue le plus possible de titres extraits de cet album.
François Guibert (2 mars 2014)
N.B. : Grosse erreur stratégique et marketing, le visuel de la pochette, conceptuel, réalisé par l'artiste graphique Space Invader, ne reflète en rien le contenu précité du disque.
(1) : « Le Cirque d’Amiens envahi / Par les turbulents d’Paris / À cette partie d’la jeunesse / On n’a pu jouer qu’deux morceaux / “Nation”, “Stalingrad-Jaurès” / Après ça, trop d’lacrymo / D’tessons de bouteilles de cognac / Pas d’“baby”, pas d’“Cadillac” »
(2) : d’ailleurs, chose iconoclaste, si on écoute seulement d’une oreille distraite, on peut croire que les chœurs du refrain scandent le nom “François Fillon”.
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GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: LA SOURIS DEGLINGUÉE ("Les toits du Palace") 09/05/2015 Olympia (Paris) Lun 28 Avr - 22:46 | |
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GUIBERT FRANCOIS Admin
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| Sujet: Re: LA SOURIS DEGLINGUÉE ("Les toits du Palace") 09/05/2015 Olympia (Paris) Dim 27 Juil - 0:08 | |
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| Sujet: Re: LA SOURIS DEGLINGUÉE ("Les toits du Palace") 09/05/2015 Olympia (Paris) | |
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