GUIBERT FRANCOIS
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 |  Sujet: (archive) "ÂGE TENDRE ET TETES DE BOIS", 15 décembre 2006, Zénith (Paris) : compte rendu  Sam 27 Fév - 19:02 | |
|  "ÂGE TENDRE ET TETES DE BOIS"
15 décembre 2006
au Zénith de Paris :
De 20h50 à 23h10 a eu lieu la première partie du spectacle "Age tendre et tête de bois". Deux jukebox, l'un à gauche de la scène et l'autre à droite, faisaient office de "décor" avec une sorte de demi-cercle géant en fond de scène.
FRANÇOIS DEGUELT (celui qui chantait "LE CIEL, LE SOLEIL ET LA MER") faisait l'animateur entre les chansons. Il se débrouillait de façon marrante et sympa, racontant des anecdotes, etc.
L'orchestre qui accompagnait tous les chanteurs était celui de MICHELE TORR (dont LAURENT BEQ à l'accordéon). Tous les chanteurs chantaient 100 % live, les musiciens aussi. Pas de bande playback (hormis les choeurs féminins parfois qui sortaient du clavier).
MICHEL ORSO a entamé le show en chantant "AGE TENDRE ET TETE DE BOIS", sympa, tranquille.
JEAN JACQUES DEBOUT a chanté en jouant du piano assis une chanson inédite très émouvante : "TROP TARD" (sur les personnes qui ne sont plus là et qui sont mortes et qu'on a connu). Puis avec l'orchestre et sans piano, il a chanté "NOS DOIGTS SE SONT CROISéS" et l'autobiographique et émouvant "LES BOUTONS DORés" (sur sa jeunesse passée dans un orphelinat). Puis le tube qu'il avait écrit pour JOHNNY en 1963, "POUR MOI LA VIE VA COMMENCER". Sympa.
L'imposant DEMIS ROUSSOS a chanté trois titres des APHRODITE'S CHILD, dont "RAIN AND TEARS". Il a l'air franchement mégalo et imbu de lui-même sous de faux airs de modestie, et j'aime pas trop sa voix aiguë mais c'était bien chanté. Il a fait se lever et fait danser une bonne partie du public en chantant un titre où il y avait des rythmes de sirtaki (une danse grecque). C'était un peu démago de sa part mais ça a mis une ambiance bon enfant.
Même s'il n'est pas du tout charismatique, MICHEL ORSO a été le DIDIER WAMPAS de la soirée : en effet, après avoir chanté son slow "ANGELIQUE" (normal tranquille), il a fait "LES MARCHES DE PROVENCE" de Gilbert Bécaud. Et entre les deux chansons, il a énergiquement levé les bras en l'air à plusieurs reprises en disant une vingtaine de fois : "Quel public ! Quel public ! Quel public ! Paris quel public" acclamé par la foule.
Et surtout, là où il a fait son DIDIER WAMPAS, c'est quand, à la fin de la chanson "LES MARCHES DE PROVENCE", il a couru comme un dingo en une minute trente d'un bout à l'autre de la salle dans le public. Il n'a pas trop de charisme sur scène mais c'est lui qui a été le plus marrant et le plus chouette de la soirée (avec ANNIE PHILIPPE). J'adore comment il a couru dans toute la salle, tout speedé, nerveux et joyeux.
MARIE MYRIAM, un peu une "intrus" (elle n'a pas sorti de disques dans les sixties et son tube "L'OISEAU ET L'ENFAN" date de 1977) dans ce spectacle "AGE TENDRE...". Mais bon, elle a mis le public dans sa poche le temps de "L'OISEAU ET L'ENFANT" et "SENTIMENTALE".
Mon moment préféré de la soirée (avec le MICHEL ORSO qui courait partout), c'était ANNIE PHILIPPE. En veste léopard, elle a chanté "TICKET DE QUAI" . Puis elle a l'a enlevé pour se retrouver en combinaison skaï noir brillant et elle a fait un medley où elle a chanté "BABY LOVE", "PAS DE TAXI", "LE MANNEQUIN", "POUR QUI POUR QUOI". Je suis fan d'ANNIE PHILIPPE, j'ai son double CD intégrale sixties au son remastérisé, paru chez Magic Records au début des années 2000. Elle est un peu (avec son propre style à elle) dans le même registre que Gillian Hills : chansons yé-yé sixties, ballades romantiques, titres enjoués rapides et frais.
L'horrible moment insupportable de la soirée : l'affreux GILLES DREU et ses chansons pas bien (son "tube" "ALOUETTE, ALOUETTE" et "DESCENDEZ L'ESCALIER", deux titres très très énervants à entendre, argh). Ca sonne comme du MICHEL SARDOU et du JULIEN CLERC en ultra mauvais, avec un côté vieillot, rive gauche. Au secours ! En plus, il a chanté un "traditionnel haïtien" qu'il a ensuite continé à chanter avec un texte adapté en français par ses soins, seul avec sa guitare acoustique. Ca sonnait comme du Linda Lemay en version fifties rive gauche et version masculine balourde. Quel supplice, GILLES DREU.
Et puis MICHELE TORR a fait un medley de ses titres sixties. Puis elle a fait reprendre au public (pendant les refrains) "EMMENE MOI DANSER CE SOIR". Elle a dit ensuite : "Il y a deux femmes qui m'ont donner envie de chanter : ma maman et Edith Piaf. Je vais reprendre une des plus grandes chansons..." Et elle a entamé "NON JE NE REGRETTE RIEN". Je préfère franchement la version 2000 live de JOHNNY. Mais la Michèle, avec son métier, l'a reprise de façon OK et professionnelle (et émouvante pour ses fans, je pense). Puis un titre "dance" un peu moyen mais qui fait partie de ses nouvelles chansons : "LA COULEUR DES MOTS".
Après, c'était l'entracte et bon, je suis parti, vu que je venais avant tout voir ANNIE PHILIPPE. Je ne pourais donc commenter les prestations de FRANK ALAMO, FRANCOIS DEGUELT en live, le rebutant LENY ESCUDERO (ça doit être comme GILLES DREU, je suis bien content d'y avoir échappé), LOS MACHUCAMBOS (ceux qui chantaient "Pepito") et le RICHARD ANTHONY.
Dans le public, il y avait notamment Douchka, Chantal Goya et Julien Lepers. Et aussi beaucoup beaucoup de personnes d'au moins 60 ans, pas trop de jeunes.
François Guibert
(16 décembre 2006) | |
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