GUIBERT FRANCOIS
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 |  Sujet: MARIE FRANCE "Tendre assassine" 10/07/2019 Chez Castel (Paris) : compte rendu  Dim 21 Juil - 14:57 | |
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« Compte rendu du miniconcert de MARIE FRANCE,
pour son album “Tendre assassine” et son single “Trop de vague à l'âme”,
le 10 juillet 2019 chez Castel (Paris) »
sur ce lien (à copier-coller) :
https://lachanteusemariefrance.fr.gd/Miniconcert-de-MARIE-FRANCE--k1--g-Trop-de-vague-%E0-l-h-%E2me-g-%2C--g-Tendre-assassine-g--k2--le-10-juillet-2019-chez-Castel--k1-Paris-k2---d--compte-rendu-.-.htm
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MARIE FRANCE
miniconcert dans le cadre
des “Mercredis de Léonard Lasry”
pour son album “Tendre assassine”,
et son single “Trop de vague à l’âme”,
le mercredi 10 juillet 2019
chez Castel (15 rue Princesse, 75006) :
« Je suis très émue. Pour plusieurs raisons. Parce que vous êtes là, parce que je chante pour vous. Parce que je chante ce répertoire. Et aussi le fait d’être ici, où j’ai porté mes premières minijupes. Je me souviens avoir dansé, là, au pied de cette colonne, pour les Beatles, qui étaient là. J’ai été courtisée, draguée par Jimi Hendrix, qui était assis là-bas. Dans tous les coins chez Castel, j’ai des souvenirs. C’est merveilleux. »
 Marie France, sur scène
Ce soir, Marie France est « fébrile », comme elle le dit face au public, dans le micro. L’émotion, positive, joyeuse, intense, est autant de son côté que de celui des spectatrices et spectateurs.
Le club Castel est rempli pour le retour scénique de Marie France à Paris. Il est trop tôt pour assimiler dans les moindres détails, et décrire avec exactitude, cinq des six nouvelles chansons interprétées ce soir.
Intimistes, elles sont conçues spécialement et uniquement pour Marie France, et pour aucune autre interprète.
Ces six nouveautés figurent sur “Tendre assassine”. Un album que nous, le public, pourrons écouter pour la première fois – en achetant le CD – le 18 octobre, jour de sa sortie. Élisa Point signe les textes. Léonard Lasry a composé les musiques, réalisé les arrangements et la production.
Léonard Lasry a choisi la bonne option en décidant de créer pour Marie France des chansons soit en piano voix, soit en guitares acoustiques & voix, et rien d’autre (ou presque) comme instrument. C’était déjà le cas pour le chef-d’œuvre “Marie France chante Jacques Duvall”, sorti en 2016 chez Freaksville (1), réalisé par Benjamin Schoos et Chris Cerri.
Grâce à Léonard, Marie France a trouvé en Charly Voodoo le pianiste idéal, celui de ses rêves. Il combine habileté technique, virtuosité sans esbroufe, plaisir absolu de jouer. Le tout avec un enthousiasme que tout musicien se doit d’avoir.
Charly sait aussi être réactif aux désirs et envies de Marie France, quand elle chante, à ses impulsions vocales.
Leur première rencontre scénique a eu lieu le temps d’une interprétation du titre “Elle est folle” (paroles et musiques de Frédéric Botton, album “Raretés, 2006) chez Madame Arthur, le 25 novembre 2016. C’était dix minutes après le concert officiel de Marie France au Divan du Monde, à la même adresse (75 rue des Martyrs).
Dès l’intro au piano, tout le monde pouvait se rendre compte de l’aisance de ce pianiste, dans son jeu, son doigté. Il y avait comme une sorte d’évidence, déjà, durant ces trois minutes, dans l’association Charly & Marie.
Ce soir, Charly accompagne Marie France sur les quatre premiers titres. Le premier, “Mon inconnu”, à l’humeur mélancolique, s’adresse à la fois à un homme ainsi qu’au public venu la voir.
“Tendre assassine” est un air joyeux, plein d’humour, à la mélodie chantante et entraînante. Marie France dresse un malin autoportrait d’une briseuse de cœurs ingénue. Ce titre fait ressortir tout l’humour et le sens de la dérision de Marie France.
Vient ensuite une chanson intitulée “Divinement” (plus de détails quand on pourra écouter le disque).
Le duo “Déjà vu” avec Léonard Lasry est nimbé lui aussi d’une atmosphère mélancolique, similaire à “Mon inconnu”.
Prenant le relais du pianiste Charly, le guitariste Sébastien Adam accompagne ensuite Marie France. D’abord pour “Fabien, Hugo et les autres”. Là, à chaque vers, Marie France mentionne un prénom de garçon qu’elle a croisé, rencontré ou bien connu, d’une façon ou d’une autre.
Par exemple et au hasard : Serge, Christophe, Hugo, Yan ou encore Johnny. À l’auditeur de repérer, d’imaginer de qui il s’agit, ce qu’il s’est passé ou non, et de se faire sa propre légende. Un texte bien sûr écrit par Élisa mais qui, forcément, s’est au préalable renseignée auprès de l’artiste interprète.
Enfin, le single “Trop de vague à l’âme” : instrumentation sobre, une guitare acoustique, toujours celle de Sébastien Adam. Il joue également sur la version studio, en ligne depuis le vendredi 12 juillet.
Dans cet enregistrement officiel, il y a en prime une seconde guitare aux sons étoilés et, sauf erreur, un souffle de (contre?)basse. Marie France narre, via la plume d’Élisa, son passage-transfert de Paris à Sète en 2015, ainsi que son désormais quotidien dans la ville du 34200.
L’écho final de la voix de Marie France, au moment où elle chantonne sur les refrains, donne un charme supplémentaire à cette chanson.
À la demande de Léonard, Marie France chante a cappella “On se voit se voir”. Le refrain est franchement repris en chœur , et de bon cœur, par la majorité du public.
À la fin du récital, Léonard Lasry annonce officiellement qu’il y aura des concerts (au moins à Paris) de Marie France en octobre, en hiver et au printemps.
François Guibert
(14 juillet 2019)
(1) : le bijou n°1 de ce label, avec les deux disques de rock électrique “Phantom Feat. Marie France” (2008) et “Kiss” (2012).
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